Sociologie de la race

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L’usage du terme « race » en sciences sociales se démarque très fortement de son acception dans l’idéologie raciste et est mobilisé pour penser les rapports sociaux : la race est définie comme une construction sociale et non une donnée naturelle et immuable, mais une production sociale historiquement située, et mouvante. L’ouvrage met en évidence le fait que des groupes sociaux sont racisés, c’est-à-dire placés en position subordonnée ou privilégiée dans de nombreux domaines sociaux, juridiques, politiques, économiques. Il mobilise le concept d’intersectionnalité forgé à la fin des années 1980 qui désigne l’interaction entre les identités raciales et celles que dessinent la classe, la religion, le genre, l’âge, la manière dont elles se cumulent ou parfois se compensent. Dans un premier temps l’ouvrage revient sur l’histoire du concept, de ses premiers usages, et de l’utilisation de la race en tanyt que construction sociale et non de réalité biologique. Puis est abordé le concept de race par ses controverses. Pour finir, l’ouvrage analyse ce que la race comme objet d’analyse fait à la sociologie comme analyse des faits et rapports sociaux. Sommaire Intoduction. Sociologie d’un objet controversé Genèse des études sur la race : des débuts du constructivisme à l’intersectionnalité Les premiers jalons du constructivisme Penser la racialisation Une sociologie marquée par les mouvements sociaux Un concept en débat(s) Où et comment est inventée la race ? Race et ethnicité, des concepts complémentaires ou concurrents ? La race dans les statistiques Ce que la race fait à la sociologie D’objet d’étude particulier à rapport social transversal : l’ordinaire de la race Race et intersectionnalité Les défis méthodologiques d’une analyse sociologique de la race Conclusion. Refuser l’aveuglement volontaire édition Armand Colin : mai 2022