Wayanga. Amazonie en sursis

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19,50 €

Émilie Barrucand séjourne fréquemment au Brésil, chez les Indiens Mêbêngôkre (Kayapo), Pareci, Irantxe, Bororo, Juruna, elle est l'amie de nombreux grands leaders politiques autochtones. Ils lui ont confié leurs problèmes, leurs besoins, leurs espoirs et lui ont demandé de les soutenir. De là est née l'idée d'organiser des rencontres interethniques qui se dérouleront dans les villages indigènes de l'État du Mato Grosso, afin que ces derniers puissent s'entraider et lutter ensemble contre les menaces qui pèsent sur eux. Le projet s'intitule « Solidarité interethnique ». Émilie Barrucand a parallèlement créé l'association Wayanga.
Au cceur de la forêt tropicale, elle va alors rejoindre les Indiens Mêbêngôkre Métyktire, l'un des peuples indigènes les plus guerriers d'Amazonie, pour mettre en oauvre le projet. Quelques années auparavant, elle rencontrait l'un d'eux. Un grand chef. Il l'invitait dans son village. Elle devenait sa fille adoptive.
Elle a dû s'adapter aux coutumes et au rythme de vie de la communauté, prouver qu'elle n'avait pas de mauvaises intentions et apprendre la langue avant que ses membres ne l'acceptent et qu'une complicité naisse entre eux. Depuis, elle s'est engagée aux côtés des peuples indigènes dans leur lutte pour le respect de leurs terres, de leurs droits et de leur culture.
Du fait de son engagement politique, bien qu'elle soit une femme, les hommes acceptent sa participation aux grandes discussions qui se déroulent au centre du campement, sur la « place des Hommes ». C'est en ce lieu qu'ils mettent en place le projet de rencontres interethniques et choisissent la personne qui en sera responsable au sein de la communauté.
Utilisant habilement ses connaissances anthropologiques et politiques qui, mêlées à ses propres émotions, nous entraînent de la souffrance à la joie, de la peur à l'espoir, du jeu à la guerre, Émilie Barrucand dresse un portrait bouleversant de la situation des Indiens du Brésil.

Ethnologue engagée, Émilie Barrucand, 25 ans, est présidente de l'association Wayanga qui s'investit dans la défense des droits, des cultures et des terres des peuples autochtones d'Amazonie brésilienne. Elle travaille depuis plus de cinq ans auprès de différentes associations autochtones locales.

223 pages

Edition : 2005