Drapeaux rouges et Gwenn-ha-du, l'extrême-gauche et la Bretagne

Prix
19,00 €
La décennie qui suit Mai 68 garde une image impertinente et turbulente, brisant nombre de dogmes et d'habitudes. La Bretagne a participé activement à ce mouvement, luttant, manifestant, contestant (Joint français, grève du lait, PlogofF...). « Réveil d'un peuple » diront certains observateurs, remarquant que la nouvelle génération semble s'émanciper du « complexe de Bécassine » pour affirmer au contraire son identité bretonne et ceci, non seulement sur le terrain culturel mais aussi sur les terrains socio-économique et politique. C'est cette politisation du « fait national breton », plus particulièrement à partir de l'extrême gauche, que l'auteur s'applique à examiner. Par une analyse fine des textes, ce livre vise à mieux comprendre la pensée « nationalitaire » bretonne et permet, d'une part, de concevoir comment l'appréhension nouvelle du fait régional, au même titre que le féminisme et l'écologie, façonne l'émergence d'une nouvelle gauche, et d'autre part de voir les nouveaux changements à l'oeuvre concernant l'image de la Bretagne. Tudi KERNALEGENN, 26 ans, est chargé de cours en sciences politiques à l'université Rennes 2 Haute-Bretagne. 223 pages Edition : 2005