Mythes et limites de l'anthropologie. Le sang et les mots

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31,00 €

Notre société repose sur l'idée qu'elle est fondée sur une parenté naturelle, biologique. Dans cet ouvrage provocant et magistral, l'auteur montre que cette croyance n'est qu'une idéologie « impériale», imposée comme le nec plus ultra de la civilisation au reste du monde. Cette remise en cause radicale de nos valeurs suggère une interprétation inédite et singulièrement éclairante des autres cultures, qu'elles soient contemporaines ou antiques. Plus encore que dans ses précédents travaux, l'auteur s'affirme à la fois comme un rénovateur captivant et un classique constructif.

CLAUDE MEILLASSOUX, né en 1925, est anthropologue et économiste, directeur honoraire de recherche au CNRS. Parmi une abondante production, on citera: Anthropologie des Gouro de Côte d'ivoire, Mouton, 1964 (réédition en 1999); Femmes, greniers et capitaux, Maspero, 1975 (nouvelle édition: L'Harmattan, 1992) ; Les derniers blancs: le modèle sud-africain, Maspero, 1979; Anthropologie de l'esclavage: le ventre de fer et d'argent, PUF, 1986 (rééd. Quadrige, 1998). Sous la direction de Claude Meillassoux et Christine Messiant, Génie social et manipulations culturelles en Afrique du Sud, Arcantère, 1991; membre du comité d'édition de l'ouvrage collectif: L'enfant exploité. Oppression, mise au travail, prolétarisation, auteur des articles: « Economie et travail des enfants», «Conclusion», Karthala, Orstom, 1996.

483 pages

Edition : 2001