Nouvelle-Calédonie, les sentiers de l'espoir

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11,00 €

EDITIONS LA BRECHE
En novembre 1984, les indépendantistes du FLNKS boycottaient les élections territoriales de Nouvelle-Calédonie. Beaucoup, en métropole, découvraient ainsi l'existence de cette possession française aux confins du Pacifique. Les médias se penchèrent alors sur la situation d'une population d'origine, les Kanaks, cantonnée dans des « réserves » et marginalisée dans tous les domaines de la vie économique et sociale.
Au cours de ces quatre dernières années, la France n'a cessé de « décoloniser » pour mieux maintenir sa présence. Promesses et plans se sont succédé sans que ne soit jamais véritablement entamé le noyau dur de la colonisation. C'est ainsi que ce territoire d'outre-mer va connaitre, en 1989, son cinquième projet de statut en cinq ans. Et, en avril 1988, l'esprit de révolte dominait à nouveau dans les rangs des Kanaks, avec les tragédies d'Ouvéa et de Canala.
C'est à l'étude de cette période - riche en événements politiques locaux et essentielle pour apprécier le retournement de situation d'avril 1988 tout comme le nouveau projet de statut de Michel Rocard - que s'attache en premier lieu ce livre.
Le second objectif de cet ouvrage est de rétablir l'ordre des problèmes, c'est-à-dire de souligner le lien entre la volonté des gouvernements français de ne toucher qu'aux aspects superficiels de la colonisation et leur incapacité à régler la crise calédonienne. Contradiction à laquelle le plan Rocard n'échappera pas.
Claude Gabriel et Vincent Kermel, journalistes, spécialistes de la NouvelleCalédonie, auteurs de nombreux articles sur cette question, ont déjà publié, en 1984, la Révolte kanake, aux éditions La Brèche. Cet ouvrage retraçait l'histoire de la résistance des Kanaks au colonialisme français.
220 pages
édition octobre 1988