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Trotsky/ trotskisme


  • Batou : Découvrir Trotsky

    Trotsky appartient à une génération de théoriciens et dirigeants marxistes qui se forment à la faveur d'une période de crises, de guerres et de révolutions. Mais contrairement à d'autres de ses contemporains (Lénine, Luxemburg) Trotsky doit affronter l'entre-deux guerres qui le confronte à une série de problèmes théoriques et politiques tout à fait nouveaux : montée du fascisme, crise économique mondiale, bureaucratisation de l'URSS... Ce livre propose une série d'extraits de textes de Trotsky, commentés et expliqués par Jean Batou, et permet aux non-connaisseurs d'appréhender certains de ses apports fondamentaux : révolution permanente, impérialisme, rapport masses/parti dans la révolution, entres autres.
    édition : mars 2023

    Prix promo 10,00 € Prix normal 10,00 €
  • Cahier Jean Malaquais n°13 -

    Au sommaire notamment :
    -Une correspondance entre Jean Malaquais et Léon Trotsky
    -Un entretien avec Jean Malaquais en1980
    -Lettres de Jean Malaquais à Natalia Sedova
    -Une lettre de Gay Yorkevitch à Jean Malaquais à propos de Natalia Sedova
    -Robert Maudet : À la mémoire de Natalia Sedova
    -Richard Walter : "Toute licence en art", histoire d'une féfération internationale de l'art révolutionnaire indépendant.
    édition CJM 2022

    Prix promo 10,00 € Prix normal 10,00 €
  • Com. Dewey : Trotsky n'est pas coupable, contre-interrogatoire (1937)

    En août 1936, le monde stupéfait découvre les premiers procès de Moscou. Accusés des pires crimes, certains des principaux dirigeants de la révolution d’Octobre seront exécutés. Pourtant, le principal coupable, celui qui a tout organisé, selon le procureur Vychinski, est absent, chassé d’URSS quelques années plus tôt et privé de sa citoyenneté soviétique. Léon Trotsky, le fondateur de l’Armée rouge, est en exil au Mexique.
    Il aurait été, tour à tour et depuis longtemps, un agent de la Gestapo, du Mikado japonais et de l’état-major militaire français. Il aurait été l’organisateur de sabotages et d’assassinats en URSS.
    Une commission internationale conduite par le philosophe américain John Dewey va mener une contre-enquête. Elle recueille des témoignages et vérifie la solidité des accusations. En avril 1937, elle se rend à Coyoacán où réside Trotsky pour l’interroger. Le vieux militant bolchevique répond aux questions et revient sur l’histoire de la Révolution russe et son funeste destin, sur sa vie depuis ses premiers engagements politiques, sa rencontre avec Lénine et le déroulement de la révolution d’Octobre. Il nous livre aussi son témoignage et ses analyses sur la dégénérescence bureaucratique de l’URSS. Il détaille le fonctionnement de l’appareil policier de Staline et le déroulement des procès Moscou. Sous le feu des questions de la commission, il met en pièces les accusations et démontre les invraisemblances des faits allégués. Trois ans avant son assassinat par un agent de Staline, il nous propose sa part de vérité. Dans ces pages du contre-interrogatoire de la commission, Trotsky nous livre le témoignage vivant d’un acteur de premier plan du déroulement tumultueux de l’Histoire de la première partie du 20e siècle.

    Publié en 1938, ce document est resté inédit en français.

    édition : septembre 2018

    25,00 €
  • Gerber : Une passion méconnue d'Henri Guillemin, Léon Trotsky

    Henri Guillemin, qui nous a quittés voici vingt ans, a été un des plus grands historiens du siècle passé. Son oeuvre importante a souvent créé de violentes polémiques, dues à l'aspect "historiquement incorrect" de ses révélations. Car l'homme Guillemin n'était pas du genre à cacher certains faits sous le tapis. Ses livres sur Benjamin Constant ou Napoléon surtout l'ont fait haïr par les esprits bien-pensants. Connu pour ses nombreuses conférences pour la radio et la TV ensuite, Henri Guillemin, orateur exceptionnel, donnait aussi des conférences en France, en Belgique et en Suisse, y compris, suite aux demandes de son public, sur des sujets sur lesquels il n'avait pas écrit de livres. C'est ainsi qu'il a abordé les présentations télévisées de Lénine et de la Guerre d'Espagne, puis celles de Staline et de Trotsky. Présent lors d'une conférence sur Lénine, l'auteur, qui aurait pu être le petit-fils du narrateur, s'est permis ensuite de rendre visite à l'historien pour critiquer certains aspects de la présentation faite du révolutionnaire russe. Au lieu de défendre sa qualité d'historien face à un contradicteur qui ne l'était pas, Henri Guillemin a eu au contraire un intérêt immédiat pour les propos de celui qui lui disait pour plusieurs des sujets historiques abordés : "Cher Monsieur Guillemin, c'est tout faux !" Cette première rencontre a été suivie d'une longue relation faite de visites, de lettres et finalement d'une profonde amitié entre Henri Guillemin et l'auteur, qui lui rend hommage ici en détaillant cette aventure. Ce livre montre enfin ce que peut être l'honnêteté intellectuelle d'un historien, qualité bien oubliée de nos jours. 135 pages édition : avril 2012

    19,00 €
  • Inprecor - numéro spécial : Trotsky le penseur du XXe siècle

    La parution de ce numéro spécial d'Inprecor coïncide avec le soixantième anniversaire de l'assassinat de Trotsky - un crime que ses auteurs et leurs successeurs ont nié durant plus de cinquante ans. Nous l'avons consacré en grande partie à quelques aspects de la réflexion théorique de Trotsky. Nous y avons également inclus deux extraits de textes d'époque qui montreront aux plus jeunes à quel niveau de calomnie et d'ignominie s'étaient haussés les dirigeants du PCF et également deux textes russes actuels qui témoignent de la gêne des anciens apparatchiks à reconnaître la vérité. Plus qu'un hommage - qui serait pourtant mérité - nous avons tenté de répondre à la question en quoi, soixante ans après sa mort, l'apport théorique de Trotsky garde encore une actualité. Théoricien des contradictions capitalistes, théoricien et praticien de la révolution, Trotsky a aussi analysé, tout en luttant pour essayer de les éviter, les deux défaites les plus importantes du mouvement ouvrier mondial : la dégénérescence bureaucratique du premier État ouvrier et la montée victorieuse du fascisme. Qualifié de « prophète » par son biographe Isaac Deutscher à cause de l'impressionnante capacité de vérification à posteriori de nombre de ses prévisions, Trotsky a surtout laissé une grille de lecture des principaux tournants historiques du XXe siècle, qui permet de rendre celui-ci intelligible. Cela revêt aujourd'hui d'autant plus d'importance que la trahison social-démocrate dès 1914, puis la dégénérescence stalinienne ont non seulement dénaturé la théorie marxiste, mais ont été jusqu'à falsifier l'histoire, en emmêlant les faits véridiques et les mensonges à un point jamais rencontré jusqu'alors. L'effondrement final de la monstrueuse construction stalinienne et la restauration capitaliste qui lui succède en URSS n'ont pas permis de déblayer le terrain historique des falsifications accumulées sous Staline (dont la prétendue continuité du bolchevisme et du stalinisme n'est pas la moindre). L'oeuvre léguée par Trotsky n'en est que plus importante pour tous ceux qui veulent refonder le mouvement d'émancipation de l'humanité. 68 pages Edition : Juillet/septembre 2000

    9,10 €
  • Jean-Jacques Marie : Le fils oublié de Trotsky

    Trotsky eut deux fils. Les biographes connaissent l’histoire tragique de l’aîné, Léon Sedov, militant actif de la IVe Internationale, qui suivit son père dès le début de son exil, en 1929. Il fut assassiné par le NKVD en 1938 dans une clinique parisienne. Mais on ignorait le destin de Serge Sedov, le cadet, présenté par ses proches comme « apolitique », et resté en URSS malgré le départ forcé de son père et la traque lancée contre lui. Comme le révèle ce livre, ce supposé apolitisme a permis de masquer longtemps la vérité. Car Serge Sedov, s’il préférait le football aux arcanes du parti bolchevik, fut bel et bien victime d’une machination de la police politique de Staline. Accusé d’avoir « empoisonné des ouvriers » et organisé des sabotages, il refusera d’endosser ces charges extravagantes et d’avouer la moindre culpabilité. Il échappera donc au procès public, au cours duquel les staliniens souhaitaient voir son nom traîné dans la boue, mais pas au jugement ni à la sentence : il sera fusillé le 29 octobre 1937. Il priva ainsi Staline d’une part de sa vengeance, mais Trotsky, lui, n’en sut jamais rien. Grâce à des archives inédites, ce livre reconstitue pour la première fois les derniers mois d’une victime des grandes purges de la fin des années 1930, une victime tombée dans l’oubli, dont le seul crime fut d’avoir été le fils de son père. De sa biographie de Staline jusqu’à son tout récent Lénine ou la révolution permanente, Jean-Jacques Marie est l’un des meilleurs spécialistes de l’histoire de l’URSS. 190 pages édition : janvier 2012

    17,30 €
  • Jean-Jacques Marie : Le rapport Krouchtchev

    Le 25 février 1956 au matin, à la veille de la clôture du XXe Congrès du Parti communiste d’Union soviétique, son premier secrétaire Nikita Khrouchtchev lit aux 1 430 délégués réunis à Moscou un rapport qu’il leur demande de garder secret. Il est intitulé « Sur le culte de la personnalité et ses conséquences » et sera bientôt révélé au grand public sous le nom de « Rapport Khrouchtchev ».
    La foi souvent aveugle de millions de communistes du monde entier reçoit là un coup sans précédent. Que doivent-ils penser de ce brûlot « attribué au camarade Khrouchtchev », comme le dira Thorez en France, qui foule au pied tant d’espoirs et de certitudes ?
    Après 25 ans dans les mains du « Petit Père des peuples », l’appareil soviétique condamne pour la première fois explicitement les crimes de Staline, mort depuis moins de trois ans. Ce n’est pas encore la perestroïka : la critique reste circonscrite à l’ancien dictateur, les fondements du régime ne sont pas mis en cause. Mais c’est un moment décisif dans l’histoire de l’URSS, le premier moment d’une chute devenue dès lors irréversible.
    Auteur de la première traduction intégrale du texte russe en français, l’historien du communisme Jean-Jacques Marie retrace dans le détail la réception de ce discours aux conséquences encore sous-estimées.Jean-Jacques Marie, historien, russophone, est spécialiste de l’Union soviétique et du communisme. Il est notamment l’auteur de biographies de Staline, Lénine et Trosky.

    édition : septembre 2015

    18,00 €
  • Jean-Jacques Marie : Trotsky

    Tueur sanguinaire pour certains, agent de la police tsariste, d'Hitler ou du FBI pour Staline et ses fidèles, Lev Davidovitch Bronstein, plus connu sous le nom de Léon Trotsky (1879-1940), alimente la polémique, les haines et les peurs depuis des décennies. Pourquoi son fantôme hantet-il aujourd'hui encore nombre d'esprits en France comme ailleurs ? Qu'en est-il de l'héritage de l'apôtre de la révolution permanente à l'heure de la mondialisation et de la montée des extrêmes ? Convaincu que la période historique ouverte par la révolution d'octobre 1917 n'est pas close, Jean-Jacques Marie répond à ces questions avec l'honnêteté et la rigueur historiques qui marquent ses précédents ouvrages, en_ suivant le parcours international et la pensée prolifique de son personnage. Exploitant les témoignages, souvent inédits, des précieux fonds d'archives russes, il insiste sur la clairvoyance politique du fondateur de l'Armée rouge et voit en lui l'analyste précurseur des conséquences de la globalisation et des limites de la démocratie. Ni hagiographie, ni réquisitoire, cette passionnante enquête nous permet de côtoyer un Trotsky intime et secret, pour qui les livres et les idées comptaient plus que ses semblables, un homme de convictions parfois arrogant mais souvent brillant, dont l'ironie acerbe teintait une énergie débordante et un activisme tempétueux, un révolutionnaire sans frontières, qui connut pendant plus de vingt ans les rigueurs de la déportation et la douleur de l'exil avant de mourir assassiné au Mexique. Un livre fondamental sur une pensée actuelle et la lutte universelle des hommes pour leurs idées. Agrégé de lettres classiques, licencié d'histoire et diplômé de russe, jean-Jacques Marie est l'un de nos meilleurs spécialistes de l'Union soviétique et du communisme. Il est l'auteur de deux biographies remarquées de Staline (2001) et de Lénine (2004), comme de plusieurs ouvrages consacrés à Trotsky et à la naissance de l'URSS (La guerre civile russe, 1917-1922 et Cronstadt, 2005). 622 pages Edition : 2005

    28,50 €
  • JJ Marie : Le trotskysme et les trotskystes

    Qui sont-ils, à quoi croient-ils, quels sont leurs mots d'ordre, leurs réseaux, leur fonctionnement institutionnel, leurs moyens de financement ? À l'échelle internationale, dans un paysage géopolitique qui a vu l'effondrement du bloc communiste européen, sur quels soutiens peuvent-ils compter ? Quelles sont leur marge de manoeuvre et leur audience dans les démocraties occidentales ? Comment devient-on trotskyste, quel est l'itinéraire intellectuel typique de ces militants de l'ombre qui se sont longtemps définis en opposition à une culture et à une stratégie dominantes, édictées par Moscou, et qui demeurent aujourd'hui, sinon le seul vestige, du moins l'un des plus vivaces, de l'idéologie communiste ? Que signifie désormais l'adhésion à ce mouvement d'extrême gauche très engagé dans la lutte active contre la mondialisation et le libéralisme économique ? Au-delà des effets de mode, des surprises que réserve l'actualité, des révélations apportées, en France notamment, par les scrutins électoraux, le propos de cet ouvrage est celui d'une analyse historique documentée, au mépris des idées reçues et des mythologies. Il permet de s'orienter enfin à travers cette nébuleuse extrêmement complexe, où coexistent les figures et les parcours les plus divers, communiant tous cependant, depuis les années 1930 et au-delà des spécificités nationales, dans l'idéal révolutionnaire élaboré par le rival malheureux de Staline. 223 pages Edition : 2004

    32,00 €
  • Landais : De l'OCI au Parti des Travailleurs

    Karim, dont nous reproduisons la photo en visuel de ce livre était un militant lyonnais du PCI ("lambertiste") qu'il quitta sur une critique du régime intérieure antidémocratique. Il s’est ensuite rapproché des milieux anarchistes via l’Union anarcho-syndicaliste d’Alexandre Hébert, puis a collaboré à la revue Ni patrie ni frontières. Ses écrits, réunis en deux volumes, aujourd'hui épuisés, sous le titre "Passions militantes et rigueur historienne", traitent surtout de l’histoire du mouvement ouvrier et du lambertisme. Ce présent recueil reprend l'essentiel du volume 1.

    Introduction 1
    Sur l’OCI-PCI et le trots­kysme 3
    Eléments pour une socio-his­toire des rela­tions de pou­voir ; Introduction à une étude de l’OCI-PCI 5
    Entretiens et rép­onses au ques­tion­naire 173
    Présentation : « Il ne faut pas faire le jeu de l’ennemi de classe » 175
    Entretien avec Pierre Broué 179
    Entretien avec Michel Lequenne 214
    Entretien avec Boris Fraenkel 238
    Entretien avec Alexandre Hébert 257
    Entretien avec Charles Berg 278
    Entretien avec Pierre Simon 302
    Entretien avec Vera Daniels 326
    Entretien avec Christian Béridel 354
    Entretien avec Vincent Présumey 393
    Entretien avec Ludovic Wolfgang 435
    Réponses de Nicolas Dessaux 479
    Réponses de Charles Huard 502
    Réponses de Marie-Cécile Plà 510
    Quatre arti­cles sur l’OCI-PCI et le PT 517
    Au parti du men­songe déc­onc­ertant, inédit, avril 2005. 518
    Le Pärti des tra­vailleurs et l’Europe 524
    Le lam­ber­tisme à la croisée des che­mins, février 2005, inédit 531
    Présentation cri­ti­que (Nicolas Dessaux) 554
    Militantisme et indi­vi­dua­lité au sein de l’OCI-PCI, inter­ven­tion dans le cadre de la Journée d’études du 10 novem­bre 2004, orga­nisée par l’IHC-UMR CNRS 5605 de l’Université de Bourgogne, parue en octo­bre 2005 dans les Cahiers d’his­toire (revue d’his­toire cri­ti­que) n° 97. 557
    Glossaire 573
    Bibliographie condensée 597
    édition : juillet 2013, 614 pages.

    14,00 €
  • Latteur : La gauche en mal de la gauche

    1964 : le parti socialiste (PSB) rompt avec une partie de son aile fédéraliste wallonne. Depuis la Seconde Guerre mondiale, plusieurs tensions traversent le monde socialiste. Au sein de la FGTB, s'affrontent un courant lié au PSB et un autre, plus indépendant. Au sein du parti, la direction, modérée et pragmatique, s'oppose à une gauche plus radicale et combative. Celle-ci, avec le soutien des militants trotskystes, lance ses propres journaux (La Gauche et Links). Dans le prolongement de la grève de l'hiver 60-61, des syndicalistes de la FGTB créent le Mouvement populaire wallon (MPW) qui revendique le fédéralisme et un vaste programme de réformes économiques. L'action du MPW, face notamment à la politique du gouvernement socialiste/social-chrétien, oppose de plus en plus durement les protagonistes. La situation se détériore, les incidents se multiplient au point que, finalement, un congrès national du PSB vote une motion établissant l'incompatibilité entre la qualité de membre du parti et celle de dirigeant du MPW ou de rédacteur de La Gauche ou de Links. L'ouvrage décrit les origines et les prolongements de cet épisode mal connu de l'histoire du socialisme en Belgique. À travers ces événements, il met en perspective la crise d'identité et les questionnements d'un parti qui a contribué à façonner la société belge. Nicolas Latteur 215 pages Edition : 2000

    30,00 €
  • Lequenne : Contre révolution dans la révolution

    La Révolution d’Octobre est la première révolution prolétarienne victorieuse sous la direction de Lénine et de Trotsky !
    Presque aussitôt, les États impérialistes commencèrent contre elle une guerre qui allait la cerner sur un front circulaire de 8 000 km. Elle en sortit également victorieuse, mais ruinée. En 1918, Lénine créait la IIIe Inter-nationale (Comintern). Dans le monde entier, toute une génération de travailleurs y trouva l’espoir de la révolution mondiale. Comment se fait-il qu’elle fut vaincue de l’intérieur par la plus effroyable contre-révolution, où périrent tous ses dirigeants, suivis de millions de militants, à partir de 1934, le tout couvert par les rideaux de fumée d’une propagande mensongère. C’est à ces questions que répond Michel Lequenne par un livre, écrit en plusieurs années, et où chaque fait est documenté.

    édition : juin 2018

    25,00 €
  • Lequenne Michel : Histoire et défense de l'utopie

    L'utopie a mauvaise réputation, et le mot est maudit ! Dire "Ceci est une utopie ! " signifie : "Cela ne tient pas debout, c'est absurde". L'utopie est sans doute le seul domaine de la pensée sociale, politico-littéraire, dont, jusqu'à nos jours, la quasi-totalité des historiens ont été des critiques acerbes. En France, la plupart d'entre eux, de Raymond Ruyer à Cioran, et de Jean Servier à Gilles Lapouge, sont des anti-utopistes ou, du moins, insistent sur les aspects négatifs de l'utopie, que tous traitent comme un véritable travers de l'esprit social abstrait, se manifestant dans une continuité qui embrasse le messianisme et le millénarisme. Le crime de l'utopie est de vouloir se substituer au domaine de Dieu. Mais, pour la pensée dégagée des fétiches divins, c'est précisément là le mérite de l'utopie, de se poser le problème, proprement humain, de changer le monde par ses propres forces et moyens. Et nos anti-utopistes de mettre le doigt sur ce que l'utopie est rupture fondamentale avec les messianismes et les millénarismes, qui attendent un monde meilleur, soit promis par un dieu, soit réalisant une fin lumineuse au temps des misères vécues du monde de l'histoire. Il y a, certes, une différence entre ces deux conceptions de la fin des temps. Les messianismes sont passifs, ils incitent à la patience, c'est-à-dire à ac­cepter de subir les pires oppressions en attente de la réalisation d'une pro­messe, toujours renvoyée en avant, comme la carotte qui fait marcher l'âne. Les millénarismes ont eu d'abord la même fonction. Mais au sein de la re­ligion chrétienne, où la promesse de "salut" s'est faite individuelle et est renvoyée au-delà de la mort, les millénarismes sont devenus hérétiques et ont pu acquérir une certaine potentialité révolutionnaire. édition : septembre 2022

    20,00 €
  • Merlet : L'Opposition communiste en URSS, les trotskystes T.1- 1923-1938

    Les trotskystes, 1923-1938

    L Es ennemis les plus irréductibles du stalinisme vinrent des rangs du parti bolchevique qui avait dirigé la Révolution russe d'octobre 1917. Dès 1923, nombre de ses dirigeants et militants formèrent l'Opposition de gauche pour combattre la bureaucratie et son expression politique : le stalinisme.

    La guerre civile (1918-1922) menée par les Blancs et les puissances impérialistes ne put briser l'État ouvrier. Mais il en sortit exsangue et isolé car partout refluait la vague révolutionnaire qui, depuis 1918, avait dressé les prolétaires contre la bourgeoisie en Allemagne, en Finlande, en Hongrie, etc. Sur ce fond de stabilisation au profit de la bourgeoisie, une caste de bureaucrates parvint, en URSS, à usurper le pouvoir.

    Les compagnons de Lénine et de Trotsky combattirent la dégénérescence bureaucratique, négation du bolchevisme, jusqu'à leur massacre par Staline en 1938. C'est leur combat, celui de communistes défendant les intérêts de la classe ouvrière et de la révolution mondiale, que nous retraçons ici.

    édition : Les Bons Caractères, 145 pages, juin 2013

    8,20 €
  • Merlet : L'Opposition communiste en URSS, les trotskystes T.2- 1928-1938

    L’ouverture, partielle, des archives soviétiques, dont celles de la police politique, la parution des mémoires laissés par de très rares survivants de l’Opposition de gauche, éclairent ce que fut l’opposition communiste au stalinisme et à la bureaucratie en URSS, de sa première apparition publique, fin 1923, à 1938, année de son extermination systématique par Staline.
    Dans un premier tome, nous avons décrit comment, en URSS, de nombreux militants et dirigeants communistes fidèles aux idées du bolchevisme, Trotsky en tête, combattirent la dégénérescence bureaucratico-stalinienne, jusqu’à leur expulsion du parti, fin 1927.
    Ce second tome, qui couvre la période 1928-1938, retrace la lutte de milliers de bolcheviks-léninistes, dans la classe ouvrière, puis en déportation et dans les camps. On y voit comment leur combat ainsi que les analyses de Trotsky, expulsé d’URSS par Staline, se sont nourris les uns des autres pour ne faire qu’un : l’héritage d’Octobre et du communisme révolutionnaire, qu’ils ont préservé de son anéantissement par Staline, fossoyeur du parti bolchevique.
    édition : février 2014

    8,20 €
  • Naville : Trotsky vivant

    C'est à Moscou, en 1927, que Pierre Naville rencontre pour la première fois Trotsky. Devenu l'un des principaux animateurs du groupe trotskyste français, il a l'occasion de le rencontrer ailleurs, à Prinkipo, à Copenhague, à Paris. Il est l'un des rares à avoir pris toute la mesure de l'homme, du théoricien, du chef de parti.
    Son admiration pour un homme hors du commun est évidente, elle n'est pas aveugle. C'est un partisan lucide qui raconte, découvre et révèle. Grâce à Pierre Naville, on voit mieux les raisons pour lesquelles la pensée et l'action passée de Léon Trotsky revêtent aujourd'hui une telle importance.

    275 pages Edition : 1988

    17,00 €
  • North David : Défense de Léon Trotsky

    David North est président (sic!) du Parti de l'égalité socialiste des États- Unis section d'un Comité International de la Quatrième Internationale et président du comité de rédaction international du World Socialist Web Site. De fait la plupart des contributions sont signées de sa plume. Derrière ces labels se profile un des avatars , et ils sont nombreux, du fractionnisme trotskyste nord américain.

    Ceci dit l'ouvrage est bon et consiste en une réplique bien sentie et bien étayée aux différentes biographies de Léon Trotsky qui sont parues récemment, dont le chef d'oeuvre de la bêtise, traduit en français, commis par un certain Robert Service, lequel est au service de qui? se demande Jean Jacques Marie dans ses Cahiers du Mouvement Ouvrier.

    225 pages édition : décembre 2012

    19,00 €
  • Opposants à Staline. L'opposition de gauche internationale et Trotsky (1929-1930)

    Trotsky, expulsé d'U.R.S.S., arrive en Turquie en février 1929. C'est un tournant décisif du mouvement communiste en pleine crise. En Union soviétique, les opposants de gauche sont en prison, dans les camps, « déportés » par milliers, à l'étranger, exclus des partis communistes. Pour redresser l'Internationale communiste et ses partis, contre la dégénérescence bureaucratique de la révolution russe : tel est le combat des communistes de gauche, qui tendent à se regrouper en fraction internationale, l'Opposition de gauche internationale. Trotsky tout en regroupant, structurant et délimitant l'Opposition, poursuit sa réflexion sur l'évolution de l'U.R.S.S. à travers de nombreux articles et livres. Les articles de Trotsky - lettres, textes, journaux -, des thèses, des photos, ont permis à Damien Durand de reconstituer cette première bataille d'une opposition communiste à Staline. 266 pages Edition : 1988

    22,87 €
  • Pierre Broué : Trotsky

    La personnalité de Trotsky est aussi hors du commun que sa destinée. Machine intellectuelle parfaitement agencée, au rendement exceptionnel, on peut dire de lui ce que lui-même disait de Lassalle et de Jaurès quant à la puissance physique de leur intellect : rigueur et imagination, puissance de rêve et finesse de linaysa netteté des objectifs et souplesse des méthodes, il disposait de tout cela. Maïs cet orateur gigantesque, cet écrivain à l'immense talent a été aussi chef d'armée, dirigeant de l'État, du parti, diplomate, organisateur des transports et run des plus fins analystes de la société civile et des questions culturelles. Il a fait la révolution et travaillé avec Lénine à la tête de l'État soviétique pendant cinq années décisives. Il est tombé du pouvoir dans l'exil plus vite qu'il n'y avait accédé (avant de voir les siens systématiquement supprimés, et de succomber en 1940 sous les coups d'un bras armé par Staline). Du fait de la plus formidable tentative de l'Histoire menée pour faire de lui un « non-personne », il a pu sembler oublié du peuple soviétique. Or l'on découvre qu'il a conservé sa place dans « l'histoire vécue » qui se raconte dans les fanills et que son souvenir hante au moins les sales et les turnes des universités d'URSS. Aucun des autres « Grands » des pays étrangers en 1917 ne jouit d'une renommée aussi universelle et de la capacité à provoquer des polémiques à partir de son seul nom. Né en 1928, Pierre Broué, docteur ès lettres, est professeur à l'institut d'études politiques de l'Université des Sciences sociales de Grenoble. Il est également président et directeur scientifique de l'Institut Léon Trotsky, qui édite les Cahiers Léon Trotsky. 1105 pages Edition : 2006

    35,50 €
  • Silberstein : La revanche du chien enragé

    La biographie de Staline par Trotsky vient d'être publiée pour la première fois dans son intégralité en français aux éditions Syllepse. A l'occasion de cette parution, l'auteur nous invite à une réflexion sur le stalinisme. La nature de l'Etat soviétique a fait l'objet de multiples débats ? ; cet ouvrage nous en retrace les ­moments forts et, ce faisant, questionne également l'événement originel ? : la révolution ­d'Octobre. Mais cet essai n'a pas pour objet d'être seulement une analyse historique des événements eux-mêmes. Les réflexions plurielles qui y sont déclinées conduisent à penser les moyens de l'évitement du phénomène bureaucratique et obligent ainsi à la rénovation d'une pensée émancipatrice. édition : décembre 2021

    10,00 €
  • Trois textes de l'Opposition de gauche de Verkhnéouralsk

    Il s'agit de trois textes écrits par les militants de l'Opposition de gauche enfermés dans l'isolateur de Verkhnéouralsk.
    Ces textes datent du début des années 1930.
    Ils ont été cachés dans le plancher de l'une des cellules. La cache a résisté jusqu'en 2018 ! quand des travaux de réfection ont commencé.
    La revue Inprecor a déjà publié un autre texte de cette même origine, voir le n°657/658 de novembre décembre 2018.

    4,00 €
  • Trotsky : Comment vaincre le fascisme (intro Ugo Palheta)

    Ecrits sur l'Allemagne (1930-1933) "Les bûchers sur lesquels brûle la littérature impie du marxisme, éclairent vivement la nature de classe du national-socialisme. Tant que les nazis agissaient en tant que parti et non en tant que pouvoir d'État, l'accès de la classe ouvrière leur était presque entièrement fermé. D'autre part, la grande bourgeoisie, même celle qui soutenait financièrement Hitler, ne les considérait pas comme son parti. La « renaissance « nationale s'appuyait entièrement sur les classes moyennes - la partie la plus arriérée de la nation, fardeau pesant de l'histoire. L'habileté politique consistait à souder l'unité de la petite-bourgeoisie au moyen de la haine pour le prolétariat. Que faut-il faire pour que ce soit encore mieux ? Avant tout écraser ceux qui sont en bas. La petite-bourgeoisie, impuissante face au grand capital, espère désormais reconquérir sa dignité sociale en écrasant les ouvriers." Léon Trotsky Ce livre rassemble les principaux textes de Léon Trotsky consacrés à la situation allemande avant l'arrivée au pouvoir du national-socialisme de 1930 à 1933. Plus que ces formulations théoriques bien connues, c'est la capacité d'exposition que l'on admire tout au long de ce travail. Trotsky, seul, appelle à un front uni des organisations de gauche et anticipe parfaitement la situation qui ne cesse de s'aggraver. Nous sommes assurément en présence d'un très grand document historique, dont l'intérêt, au moment où l'on voit resurgir, dans nombre de pays, la « bête immonde «, est essentiel. 237 pages Année : 2002

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