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Médias


  • Colon : Propagande, la manipulation de masse dans le mondec contemporain

    « Fake news», « infox », « post-vérité » : le monde contemporain ne cesse d’être confronté aux enjeux de l’information de masse. On croyait la propagande disparue avec les régimes totalitaires du XXe siècle mais, à l’ère de la révolution numérique et des réseaux sociaux, elle est plus présente et plus efficace que jamais. Chaque jour apporte ainsi son lot de désinformation, de manipulation, de rumeurs et de théories du complot.
    Loin de se limiter à la sphère politique et à la « fabrique du consentement », la propagande imprègne aujourd’hui tous les aspects de notre vie en société, les spécialistes du marketing, du storytelling ou les théoriciens du nudge s’efforçant d’influencer nos choix et comportements.
    Embrassant plus d’un siècle d’histoire et couvrant un vaste espace géographique, David Colon explique les fondements et les techniques de la persuasion de masse dans le monde contemporain. Il montre que la propagande n’a cessé de se perfectionner à mesure que les sciences sociales et les neurosciences ont permis d’améliorer l’efficacité des techniques de persuasion, d’influence ou de manipulation.
    À travers une synthèse accessible et percutante, David Colon livre une contribution essentielle pour mieux cerner les ravages causés par la désinformation, hier comme aujourd’hui.

    édition : avril 2021

    12,00 €
  • Halimi : Les nouveaux chiens de garde

    Les médias français se proclament « contre-pouvoir ». Mais la presse écrite et audiovisuelle est dominée par un journalisme de révérence, par des groupes industriels et financiers, par une pensée de marché, par des réseaux de connivence. Alors, dans un périmètre idéologique minuscule, se multiplient les informations oubliées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices, les services réciproques. Un petit groupe de journalistes omniprésents - et dont le pouvoir est conforté par la loi du silence - impose sa définition de l'information-marchandise à une profession de plus en plus fragilisée par la crainte du chômage. Ces appariteurs de l'ordre sont les nouveaux chiens de garde de notre système économique. Nouvelle Edition actualisée et augmentée. 157 pages Edition : 2022

    9,00 €
  • Hazan : LQR. La propagande du quotidien

    De modernité à gouvernance en passant par transparence, réforme, crise, croissance ou diversité: la Lingua Quintae Respublicae (LQR) travaille chaque jour dans les journaux, les supermarchés, les transports en commun, les « 20 heures » des grandes chaînes, à la domestication des esprits. Comme par imprégnation lente, la langue du néolibéralisme sinstaLLe : plus elle est parlée, et plus ce qu'eLLe promeut se produit dans la réalité. Créée et diffusée par les publicitaires et les économistes, reprise par les politiciens, la LQR est devenue l'une des armes les plus efficaces du maintien de l'ordre. Ce livre décode tes tours et les détours de cette langue omniprésente, décrypte ses euphémismes, ses façons d'essorer les mots jusqu'à ce qu'ils en perdent leur sens, son exploitation des « valeurs universelles » et de la « lutte antiterroriste ». Désormais, il n'y a plus de pauvres mais des gens de condition modeste, plus d'exploités mais des exclus, plus de classes mais des couches sociales. C'est ainsi que la LQR substitue aux mots de l'émancipation et de la subversion ceux de la conformité et de la soumission. 123 pages Edition : 2006

    8,00 €
  • Heath/Potter : Révolte consommée. Le mythe de la contre-culture

    « Dans ce livre, nous avan~ons l'idée que si des décennies de rébellion contre-culturelle n'ont rien changé, c'est parce que la théorie de la société sur laquelle repose l'idée contre-culturelle est fausse. » Joseph Heath et Andrew Potter proposent une analyse à la fois précise et passionnante des mouvements culturels de la société de consommation de ces trente dernières années, mouvements qui se veulent radicaux et rejettent en bloc le système et par conséquent, la participation à la démocratie politique. De la naissance de la contre-culture à son institutionnalisation, les deux essayistes mettent à nu les mécanismes de récupération par le capitalisme de ces mouvements anticonsommations dont l'émergence a eu pour résultat de créer de nouveaux marchés et de renforcer le système, au lieu de combattre ses perversions et ses excès. À la fois histoire de la pop culture, manifeste politique et analyse sociale, cet essai propose unvrai débat, s'amuse àremettre en questionles personnalités les plus médiatiques de la contre-culture (Michael Moore, Naomi Klein... ) mais surtout, invite le lecteur à trouver de nouvelles pistes de réflexion. 431 pages Edition : 2020

    20,00 €
  • Maler : Médias en campagne. Retour sur le référendum de 2005

    Dans cet ouvrage court et incisif, l'association Acrimed (Action-Critique-Médias) se propose de revenir sur le traitement médiatique de la campagne référendaire de 2005, qui a abouti le 29 mai dernier au rejet du projet de Constitution européenne. Pendant des mois, une partie importante de la population a pu constater chaque jour la disproportion quantitative et les distorsions qualitatives qui ont favorisé les partisans de l'adoption de ce projet. Pour preuves de ce constat, il suffit de mentionner l'abondant courrier de protestations de la part d'usagers, ou les mobilisations de journalistes qui en appelaient eux-mêmes à un plus grand respect du pluralisme. Aussi, le premier objet du livre est-il de constituer une sorte d'aide-mémoire, pour lutter contre l'amnésie qu'entretiennent les grands médias sur leurs abus de pouvoir. Au terme d'une critique sans concession mais toujours documentée, qui établit un bilan très préoccupant, les auteurs interpellent les associations et les organisations de gauche sur la nécessité de lutter pour la défense d'un pluralisme réel dans les médias. Il est urgent que les altermondialistes fassent de nouveau de la question des médias une question politique majeure, aujourd'hui décisive pour l'affirmation des idéaux démocratiques. 133 pages Edition : 2005

    7,50 €
  • Mattelart : La mondialisation de la communication

    Traçant une histoire critique de la globalisation des échanges, l'auteur analyse en parallèle l'essor des transports, le développement des médias, l'implantation de technologies nouvelles et leur mise en réseaux, mais aussi l'internationalisation du commerce et la montée en puissance des marchés financiers. Son ouvrage permet ainsi de prendre la mesure de cette mutation sans précédent. Mise en perspective précise et nourrie, ce livre est d'autant plus précieux qu'il maintient constamment à distance les utopies du libreéchange et les mythes du globalisme. 126 pages Edition : 2005

    10,00 €
  • Médias et luttes sociales

    Les salariés sont-ils condamnés à n'être que des consommateurs dociles dans l'ère de la communication de masse mondialisée ? Sont-ils réduits à l'impuissance, pris en étau entre une communication d'entreprise de plus en plus sophistiquée et une production médiatique de l'information qui rejette les questions sociales et leurs expressions syndicales à la marge ? Cet ouvrage examine les conséquences de l'irruption des technologies de l'information dans la vie des entreprises et dans l'espace public. II montre qu'une expression nouvelle des salariés doit tenir compte des stratégies de communication managériales et des logiques des médias de masse non pour les imiter mais pour inventer, avec l'appui des syndicats, un espace d'intervention original. Celui-ci enlèverait aux directions d'entreprise le monopole de la parole et de la rationalité. Ainsi, il ouvrirait de nouveaux horizons à la transformation des rapports sociaux dans l'entreprise et dans la cité. Cet ouvrage a été coordonné par Françoise Duchesne, journaliste, rédactrice en chef du bimensuel Le Peuple, organe officiel de la CGT et Michel Vakaloulis, sociologue, maître de conférences en Science Politique à l'Université Paris VIII Saint-Denis, spécialiste de la sociologie des mouvements sociaux et du syndicalisme salarié. LES AUTEURS : Fabrice D'ALMEIDA, Patrick CHAMPAGNE, Françoise DUCHESNE, Alain GAUTHERON, Jean-Pierre LE GOFF, Jérémie LEFEVBRE, Henri MALER, René MOURIAUX, Stéphane ROZÈS, Michel VAKALOULIS, Jean-Marie VINCENT. 176 pages Edition : 2003

    22,35 €
  • Offensive : Divertir pour dominer

    Le développement de la culture de masse a entraîné l’érosion des formes autonomes de culture populaire et la dissolution des liens sociaux au profit d’un monde artificiel d’individus isolés, fondement de la société de consommation. Le capitalisme ne peut donc être réduit à un système d’exploitation économique, il représente un « fait social total ». Il ne tient que sur l’intériorisation d’un imaginaire et grâce au développement d’une culture du divertissement permanent. Cette uniformisation des comportements et des aspirations se présente comme l’affranchissement de toutes les contraintes (sociales, spatiales, temporelles, etc.). Survalorisée et triomphante, la culture de masse actuelle (séries américaines, nouvelles technologies, football, jeux vidéos, etc.) trouve des défenseurs même chez des intellectuels réputés contestataires. Il devient donc urgent de mener une critique intransigeante du mode de vie capitaliste afin de comprendre comment la civilisation du loisir participe de la domestication des peuples. Mars 2010 256 pages

    13,20 €
  • Perrenot Pauline : Les medias contre la gauche

    Cet essai est le procès d'une absence, celle de la gauche, reléguée au second plan dans la presse depuis 2017. L'autrice analyse la façon dont le débat public a été verrouillé par les médias dominants, qui ont reboublé d'efforts pour bipolariser les champs politique et journalistique autour des figures d'Emmauel Macron, de Marine Le Pen et de leurs thématiques sécuritaires et économiques. Basé sur une documentation précise, ce livre retrace l'effondrement intellectuel du "journalisme politique" , qui a perdu tant en substance qu'en consistance, laissant le storytelling remplacer l'information.
    L'autrice aborde notamment le traitement des différents projets de réformes par les chefs-lieux éditoriaux, souvent transformés en SAV du gouvernement... S'appuyant sur l'émergence de la comm' comme cadre politique et journalistique, Pauline Perrenot dévoile le monopole absolu de la pensée libérale dans les médias et l'imbrication de la profession avec le monde patronal. Un président créé de toutes pièces par les médias, la croisière journalistique de l'extrême droite, une kabbale réactionnaire qui ponctue les séquences des chaînes d'information...
    drôle d'état que celui de la presse dans l'Hexagone. Pauline Perrenot s'appuie sur le traitement des thèmes qui ont "fait" l'actualité : maintien de l'ordre, sondages, loi sécurité globale, gilets jaunes, violences policières, émergence de Zemmour. Pour que la disparition de la gauche ne passe plus inaperçu.
    édition : mars 2023

    Prix promo 15,00 € Prix normal 15,00 €
  • Pinsolle : A bas la presse bourgeoise ! deux siècles de critiques anticapitalistes des médias

    La liberté de la presse a ceci de commun avec la République qu’elle est aujourd’hui défendue même par les forces politiques qui ont le plus férocement ferraillé contre elle dans un passé pas si lointain. Les avocats de la critique de la presse, eux, sont beaucoup moins nombreux. Passe encore de flétrir l’autoritarisme d’un magnat tout-puissant. Mais au-delà ? Suggérer qu’il n’y aura pas de liberté de la presse tant que les médias sont accaparés par une minorité fortunée suscitera des regards suspicieux : complotisme ?... À l’heure des amalgames faciles, rappeler que la lutte pour la liberté de la presse a aussi remis en cause, parfois avec fracas, le pouvoir de ses propriétaires, n’est pas inutile. Car à trop attribuer aux seuls libéraux les acquis de ce combat, on en oublierait presque que ce dernier avait aussi partie liée avec la lutte des classes. Contre la « presse bourgeoise » possédée par ceux qui cherchent à s’enrichir encore davantage, des intellectuels, des journalistes, des hommes politiques, des syndicalistes et une infinité de militants anonymes ont écrit, débattu, fait grève, imaginé des manières plus démocratiques de produire de l’information. La concentration actuelle des grands médias entre les mains d’une poignée de grandes fortunes suffit à évaluer les limites de leurs mobilisations. Mais ces dernières n’en ont pas moins marqué l’histoire de la presse, en menant sur le terrain économique un combat loin d’être terminé. édition : novembre 2022

    17,00 €
  • Rimbert : Libération de Sartre à Rothschild

    Fondé par Jean-Paul Sartre en 1973, pour « donner la parole au peuple », Libération est passé en 2005 sous le contrôle du banquier d'affaires Édouard de Rothschild. Ces noces de la presse et de l'argent n'éclairent pas seulement le sort des journaux français livrés aux industriels. Libération fut aussi le laboratoire d'une métamorphose. Celle d'une gauche convertie au libéralisme dans les années 1980, et qui dissimule son conformisme économique derrière un rideau d'« audaces » culturelles. Au-delà de l'analyse d'un cas exemplaire, ce livre examine les ressorts d'une révolution conservatrice dans la vie intellectuelle française. 143 pages Edition : 2005

    8,00 €
  • Roberts/Garrigos : La bonne soupe. Comment le "13 heures" de TF1 contamine l'info

    Chaque jour, depuis dix-huit ans, la même litanie des petits métiers agonisants. Chaque jour, la même complainte du portemonnaie. Chaque jour à 13 heures, plus de sept millions de téléspectateurs ingurgitent la bonne soupe du journal télévisé de Jean-Pierre Pernaut, On peut en sourire ou même se laisser attendrir. On peut aussi observer Pernaut en son bocal, enquêter sur les coulisses de ce journalisme en sabots, écouter la musique étrange qui s'en dégage : peur à tous les étages, culte des petits commerçants, célébration d'une France factice... Isabelle Roberts et Raphaël Garrigos racontent l'histoire du « 13 heures » de Jean-Pierre Pernaut. Ou comment un îournal télévisé lancé à l'assaut des notables de province est devenu, à coups d'études d'audience et d'informations artificielles, la formule magique de TF1. Au point de contaminer chaque jour l'information, à toutes les heures et sur toutes les chaînes. Isabelle Roberts et Raphaël Garrigos sont journalistes au service «Médias» de Libération. Dessinateur de presse, Laurent Lolmède, quia mis en images La Bonne Soupe, est également l'auteur de Auto-psy. 270 pages Edition : 2006

    18,00 €
  • Ruffin : Les petits soldats du journalisme

    Le Centre de formation des journalistes se proclame « la meilleure école de journalisme en France et même en Europe ». Patrick Poivre d'Arvor, David Pujadas, Pierre Lescure, FranzOlivier Giesbert, Laurent Joffrin et tant d'autres ténors de la presse sont passés dans ses murs. Pendant deux ans, François Ruffin a suivi leur exemple. Élève appliqué, il a pris en notes les conseils des professeurs et les confidences des « grandes plumes ». Il s'est coulé dans le moule, pour voir. Et il a vu. « Dans un an, vous serez journalistes, confie un intervenant. Vous entrerez dans ce que j'appelle "le complot de famille", c'est-à-dire des règles qui peuvent scandaliser les gens mais, bon, c'est comme ça que la machine fonctionne. » Un complot que ce livre met au jour : tacites ailleurs, les règles du métier sont ici affichées, voire rabâchées. Comme dans un miroir grossissant, le journalisme ordinaire se révèle alors sans fard : la célébration du vide, le mépris du public, la soumission aux pouvoirs, la quête du profit, l'information prémâchée comme seul horizon... Un récit incisif et insolent qui démonte, pièce à pièce, les rouages de la machine médiatique. François Ruffin, diplômé du cFi (promotion 2002), collabore au Monde diplomatique. Il a créé le mensuel alternatif Fakir à Amiens. Dessinateur de presse, Faujour a mis en images Les Petits Soldats du journalisme, avec trente dessins originaux. 275 pages Edition : 2003

    15,00 €
  • Salmon : Storytelling

    Depuis qu'elle existe, l'humanité a su cultiver l'art de raconter des histoires, un art partout au coeur du lien social. Mais depuis les années 1990, aux États-Unis puis en Europe, il a été investi par les logiques de la communication et du capitalisme triomphant, sous l'appellation anodine de « storytelling » : celui-ci est devenu une arme aux mains des « gourous » du marketing, du management et de la communication politique, pour mieux formater les esprits des consommateurs et des citoyens. Derrière les campagnes publicitaires, mais aussi dans l'ombre des campagnes électorales victorieuses, de Bush à Sarkozy, se cachent les techniciens sophistiqués du storytelling management ou du digital storytelling. C'est cet incroyable hold-up sur l'imagination des humains que révèle Christian Salmon dans ce livre, au terme d'une longue enquête consacrée aux applications toujours plus nombreuses du storytelling : le marketing s'appuie plus sur l'histoire des marques que sur leur image, les managers doivent raconter des histoires pour motiver les salariés, les militaires en Irak s'entraînent sur des jeux vidéos conçus à Hollywood et les spins doctor construisent la vie politique comme un récit… Christian Salmon dévoile ici les rouages d'une « machine à raconter » qui remplace le raisonnement rationnel, bien plus efficace que toutes les imageries orwelliennes de la société totalitaire. Ce « nouvel ordre narratif » va au-delà de la création d'une novlangue médiatique engluant la pensée : le sujet qu'il veut formater est un individu envoûté, immergé dans un univers fictif qui filtre les perceptions, stimule les affects, encadre les comportements et les idées… 250 pages édition : novembre 2008

    10,00 €
  • Sophie Eustache : Bâtonner, comment l'argent a détruit le journalisme

    Bâtonner (verbe) : action de copier-coller une dépêche fournie par une agence de presse en la remaniant à la marge. Pratique ordinaire, le bâtonnage résume à lui seul ce que le productivisme fait aux médias. C'est ce que montre le livre de Sophie Eustache, fruit d'une longue enquête, en nous immergeant dans les rédactions, web notamment. Mises en concurrence, celles-ci sont sommées de produire des contenus par les patrons de presse.
    Pendant que les sommités du journalisme pontifient, les ouvriers spécialisés de l'information, rivés à leur desk, travaillent à la chaîne. Dépossédés de leur savoir-faire par une organisation du travail taylorisée, leurs cadences s'accélèrent, leurs gestes s'automatisent. L'information, paramétrée par les algorithmes, est usinée en série dans les open spaces. Et dans cette course à la productivité, la fusion du néolibéralisme et du numérique détériore les conditions de travail et le travail lui-même.
    Dès lors, comment se fait-il que les travailleurs de l'information continuent de consentir à ce qu'ils font ? Si Bâtonner décrit la transformation des pratiques professionnelles, il interroge aussi les mécanismes de l'aliénation.
    Déqualifiée et disqualifiée, la profession proteste mais continue de se croire indispensable à la vertu publique. Toujours prompte à "checker" et "décoder" les fake news des autres, elle en oublie souvent que, réduit à une marchandise, le journalisme n'est pas l'ami du peuple, mais un vice qui corrompt la langue, la pensée et, avec elles, la possibilité de la démocratie.

    édition : mars 2020

    10,00 €
  • Watkins : Media Crisis

    Par MEDIA CRISIS (crise des médias), j'entends l'irresponsabilité croissante des mass media audiovisuels (MMAV) et leur impact dévastateur sur l'homme, la société et l'environnement. Je parle de la léthargie généralisée du public face à des MMAV agissant délibérément comme des vecteurs d'idéologies violentes, manipulatrices et autoritaires ; je me réfère également à la méconnaissance chronique et largement répandue des effets que ces mass media audiovisuels produisent sur chacun de nous. Je parle du refus quasi-unanime, dans les milieux professionnels concernés, d'engager le moindre débat critique touchant à leur métier. Je parle aussi de la répression féroce exercée au sein des MMAV pour maintenir les professionnels dans le rang et réduire au silence toute forme d'expression contradictoire. Enfin, je parle de l'obstruction pratiquée par les systèmes éducatifs du monde entier pour empêcher les jeunes d'accéder aux formes critiques d'enseignement des médias et tout ce qui pourrait les inciter à remettre en cause le rôle et les pratiques des MMAV. Peter WATKINS, cinéaste et critique anglais, est l'auteur entre autres de La Bombe (The War Game, 1966), Punishment Park (1971), Edvard Munch (1973), Le Voyage (The Journey, 1986) et La Commune, (Paris, 1871) en 1999. Depuis le début des années 1960, Peter Watkins n'a jamais cessé de porter un regard critique sur les mass media audiovisuels, particulièrement dans ses films où cette thématique majeure a toujours été omniprésente. En dépit des différents types de censure qui ont frappé la plupart de ses oeuvres, cet artiste hors-norme a réussi à tourner un peu partout dans le monde. Aujourd'hui, plus que jamais, Peter Watkins continue de se battre pour l'émergence d'un véritable processus alternatif et démocratique dans le champ du medium audiovisuel (The lost hero of british TV, titrait à son propos The Guardian en février 2000). 267 pages Edition : 2004

    19,00 €