Espagne-Portugal
-
Affiches Espagne 1936
Espagne 1936-1939. la révolution avait aussi des couleurs. Les affichent des combattant-e-s de la liberté. Le temps des cerises, le mur des Fédérés, un gréviste le poing levé, une barricade, un pavé et des affiches sur les murs de la Sorbonne... Toutes ces icônes sont définitivement associées à la Commune de Paris, au Front populaire, à Mai 68. Pour l'Espagne entre 1936 et 1939, que reste-t-il dans nos mémoires ? Un slogan : No Pasaran ! Une photo de Robert Cappa : un milicien anarchiste fauché par une balle franquiste. Un tableau : Guernica. Une, voire, dix affiches... Toujours les mêmes. Pourtant, en moins de trois ans, 3 000 affiches ont été imprimées. Plus de 3 000 " cris " collés sur les murs de Barcelone, Bilbao, Madrid, Malaga, Valence... Ce livre vous propose de découvrir deux cents affiches, timbres, cartes postales, éditées par les organisations libertaires : CNT, FAI, FIJL, Mujeres Libres, SIA... Deux cents sur plusieurs milliers c'est peu, mais c'est suffisant pour vous forger une opinion. Deux cents affiches pour réhabiliter ceux qui les ont dessinées : une soixantaine de graphistes a été identifiée, une vingtaine de biographies vous est présentée. Deux cents pour constater que leur production a été plus variée que la légende ne le dit. Pour comprendre la situation sociale, culturelle d'un quartier, d'une ville, d'un pays, il suffit de regarder ce que racontent leurs murs. C'est le pari que nous avons pris dans cet ouvrage. Ouvrez ce livre, découvrez ce que nous disent les murs de l'Espagne antifasciste. Editions Libertaires, Parution 2007
35,50 € -
Alba : Histoire du POUM
Pour une politique de classe prolongeant la tradition républicaine, dépassant le vieil anarchisme et le catalanisme, s'enrichissant de la combativité anarcho-syndicaliste, un Partido Obrero de Unificaciôn Marxista s'est formé en septembre 1935. Il est issu de la fusion de deux partis : le « Bloc » et la Gauche communiste dirigés respectivement par Joaquin Maurin et Andrés Nin. Tout ce qu'il y avait en Espagne de marxiste, au sens théorique du mot, s'y retrouvait face à un parti socialiste réformiste et opportuniste, face à un parti communiste officiel sans influence théorique ni pratique et sans implantation dans les masses (mais fort de l'appui de Moscou), et aux côtés d'une C.N.T. « apolitique » et persuadée que le pouvoir économique allait suffire à lui seul. Le P.O.U.M. proposait une action ouvrière indépendante, qui tiendrait compte de la réalité espagnole. C'était déjà braver le stalinisme. Le parti communiste officiel, appuyé sur la petite et moyenne bourgeoisie urbaine, pratiquant durant la guerre civile le chantage aux armements soviétiques, ira jusqu'à l'épuration des Brigades internationales et à la répression du P.O.U.M. Voici l'histoire de cette expérience originale, riche d'enseignements politiques. Victor Alba est né à Barcelone en 1916. Il adhère au « Bloc » en 1931. Il est emprisonné de 1939 à 1945. Journaliste, professeur de sciences politiques à Kent State University (États-Unis), il a écrit de nombreux ouvrages consacrés à l'Espagne et à l'Amérique latine. 419 pages Edition : 2000
25,00 € -
Amo Minguez : Podemos
Cet ouvrage retrace l’histoire de Podemos cette nouvelle formation née, du « mouvement des indignés » en 2011 jusqu’aux élections du 26 juin 2016, et donne à comprendre la manière dont la vie militante et la lutte électorale, bouleversent le paysage politique en Espagne.
Podemos, la politique en mouvement raconte la genèse, l’ascension, les innovations de Podemos et détaille son mode de fonctionnement original, son programme et sa stratégie de communication. Les auteurs analysent également les enjeux qui se présentent à ce parti après son entrée au Parlement espagnol en 2016, et alors qu’il propose de contribuer à un mouvement contre l’austérité et le néolibéralisme en Europe.édition : septembre 201615,00 € -
Balestri Alba : La section italienne de la colonne Ascaso
Le 19 juillet 1936, en Espagne, c’est tout un peuple, libertaires aux premiers rangs, qui s’est levé, pour s’opposer, les armes à la main, au coup d’État fasciste du général Franco. Immédiatement, et plusieurs mois avant les brigades internationales encadrées par le Parti communiste, qui n’était alors qu’un groupuscule (15 000 membres), ils furent des dizaines de milliers, de tous les pays, à rejoindre l’Espagne pour combattre le fascisme et participer à la plus grande révolution sociale de tous les temps. Ce livre est l’histoire de mon père, Nino Balestri, anarchiste italien exilé à Paris dans les années 1930 et de ses copains qui se sont enrôlés dans la Section italienne de la colonne Ascaso crée par Carlo Rosselli et Camillo Berneri. Animés par l’enthousiasme et l’espoir de vaincre le fascisme, ils n’hésitèrent pas à laisser famille et travail pour aller soutenir la révolution espagnole et œuvrer à la construction d’une société nouvelle, véritablement fraternelle et solidaire. Mais quand le peuple décide de prendre son destin en main, ses ennemis sont en embuscade : le fascisme via Franco, Hitler et Mussolini ; les fascistes rouges du stalinisme et les « démocraties » bourgeoises, qui fi rent tout pour l’écraser. Le 14 avril 1937, Camillo Berneri, conscient des atermoiements de certains cadres libertaires, dont certains, membres du gouvernement, écrivait : « Le dilemme “guerre ou révolution” n’a plus de sens. La seule attitude possible est celle-ci : ou la victoire sur Franco grâce à la guerre révolutionnaire, ou la défaite. » C’était prémonitoire ! 136 pages dont 16 illustrations en couleur édition février 2015
15,00 € -
Beevor : La guerre d'Espagne
Soixante-dix ans après le soulèvement militaire contre la république qui marqua le début de la guerre d'Espagne, et alors qu'on pourrait penser que tout a été dit et écrit sur ce conflit qui nous paraît à la fois si lointain et si familier, Antony Beevor réussit un véritable tour de force en nous proposant, sur ce sujet encore brûlant, un livre capital qui est devenu immédiatement un best-seller en Espagne et dans tous les pays dans lesquels il a été publié. La Guerre d'Espagne rétablit nombre de vérités, détruit quelques mythes et donne à voir cette guerre pour ce qu'elle fut sur le terrain : un conflit fratricide où s'affrontèrent deux visions paroxystiques de la société, émaillé d'atrocités et d'erreurs tactiques coûteuses en vies humaines dans l'un et l'autre camp. Antony Beevor montre comment, inexorablement, la supériorité tactique des putschistes et leur puissance de feu due à un approvisionnement en armes allemandes eurent raison du camp républicain, miné par des conflits idéologiques, un éparpillement de l'autorité et une improvisation que des actes de bravoure insensés ne suffirent pas à compenser. La terreur rouge, la terreur blanche, les règlements de compte dans chaque camp, les interventions étrangères, intéressées (les soviétiques et les nazis) et désintéressées (les Brigades internationales) sont racontés ici avec rigueur, clarté et objectivité, à la lumière, en particulier, de ce que révèlent des archives soviétiques et allemandes récemment et brièvement rendues disponibles et qu'a consultées l'auteur à Moscou. Un livre fondamental qui éclaire bien des zones d'ombre de cette guerre particulièrement cruelle - une guerre qui sonna le glas de tant d'espérances et montra le vrai visage des totalitarismes qui allaient bientôt se déchaîner en Europe. Antony Beevor, membre de la Royal Society of Literature en Angleterre et chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres en France, est l'auteur, entre autres, de Stalingrad (De Fallois, 2001), de La Chute de Berlin (De Fallois, 2004), et du Mystère Olga Tchekhova (Calmann-Lévy, 2006). «Dès les premières lignes, Beevor reconstitue le climat politique de l'époque. [...] Mais c'est évidemment dans le récit des opérations militaires qu'il excelle particulièrement. Ce livre est destiné à figurer au premier plan des ouvrages historiques sur la guerre d'Espagne. » Santos Juliâ, El Pais 680 pages édition : septembre 2006
10,90 € -
Bennassar : La guerre d'Espagne et ses lendemains
Il était temps de revisiter la guerre d'Espagne. Depuis vingt ans, des archives sont devenues accessibles; des témoins directs de la tragédie ont versé leurs pièces au dossier; de nombreuses monographies ont renouvelé les aspects régionaux du conflit. Bartolomé Bennassar, spécialiste reconnu de l'Espagne, livre une synthèse appelée à devenir un classique. Il étudie les divers aspects du conflit depuis la marche vers la guerre à travers les crises de la IIè République jusqu'à l'effondrement de celle-ci, la construction de deux mondes antagonistes, les interventions militaires étrangères et les grandes batailles du conflit. Il analyse aussi l'immense intérêt suscité dans le monde par la guerre d'Espagne, parce qu'elle a été le champ expérimental d'armes et de tactiques, mais aussi l'affrontement entre tous les totalitarismes du siècle. A la fois camp d'entraînement pour les communistes d'Europe centrale et orientale, lieu d'expériences utopiques et laboratoire de mensonge politique (désinformation, manipulations, propagandes). Grâce à des recherches personnelles, l'auteur s'intéresse enfin au sort des vaincus pendant les trois années qui ont suivi la fin de la guerre. Le phénomène des « camps de concentration », la reconstruction des forces politiques en exil, voire le rôle des combattants espagnols dans la Résistance et dans les armées françaises sont étudiés, comme la vie quotidienne des exilés, leur rôle dans l'économie française, enfin l'« exil intérieur » des opposants au franquisme. Entre analyse générale, parcours individuels et force des archives ou des témoignages, ce livre constitue une somme autant qu'un récit passionnant. Bartolomé Bennassar a publié notamment: L'Homme espagnol. Attitudes et mentalités du XVIè au XIXè siècle ; Histoire des Espagnols et une biographie de Franco. 550 pages édition : poche 2006
10,50 € -
Berneri : Guerre de classes en Espagne
Pourr connaître l'Espagne Socialiste 7 -_ Révolution face aux Staliniens - 1937-1977 Variations communistes sur les journées sanglantes de Barcelone 13 - "Garantir la Révolution" 17 -levons l'ancre 23 • A-propos de la militarisation 24 • Milice intégrée dans l'Armée 26 • -La Ville et la Campagne (problèmes de la révolution) . • Que faire ? 31 • Dictatture du Prolétariat et socialisme d'Etat 33 Attention, tournant dangeureux 36 _Madrid ville sublime 40 _ Entre la guerre et la révolution 42 _ Troisième étape 45 _Interview à «Spain and the World» 49 _La sagesse d'un proverbe 52 _Lettre ouverte à la camarade Frederica Montseny 56 _Guerre et Révolution 63 _La contre-révolution en marche 1% _ L' Etat et les classes 70 _Abolition et Extinction de l'Etat 74 _Il faut sortir du romantisme 78 _La Plateforme 80 _Irrationalisme et Anarchisme : 83 _La Franc-Maçonnerie et le Fascisme 86 _Anticléricalisme Libertaire 88 _Invitation à la culture 90 _Le travail agréable 91 _Les derniers jours 94 _Les assassins 95 100 pages édition : novembre 1977
6,00 € -
Bolloten : La révolution sociale en Espagne, 1934-1939
Bien qu’aucune discipline rigoureuse n’ait présidé à l’instauration du communisme libertaire, celle-ci s’effectua partout plus ou moins selon le même processus. Un comité CNT-FAI était mis sur pied dans chacune des localités où le nouveau régime était instauré. Ce comité était non seulement investi des pouvoirs législatif et exécutif, mais il administrait également la justice. L’une de ses premières initiatives consistait à interdire le commerce privé, à mettre entre les mains de la collectivité les terres des riches, et parfois celles des pauvres, ainsi que les bâtiments agricoles, l’outillage, le bétail et les moyens de transport. À quelques rares exceptions près, les coiffeurs, les boulangers, les charpentiers, les cordonniers, les médecins, les dentistes, les enseignants, les forgerons et les tailleurs durent eux aussi s’intégrer au système collectif. Des stocks de vêtements, de nourriture et d’autres marchandises étaient emmagasinés dans un dépôt communal qui demeurait sous le contrôle du comité local, et les églises qui avaient échappé aux incendies étaient transformées en magasin, en réfectoire, en café, en atelier, en école, en garage ou en caserne. édition 21/11/ 2014
45,00 € -
Bréa/Low : Carnets de la guerre d'Espagne
Les carnets brossent un tableau extrêmement vivant de l'Espagne loyaliste, tant au front qu'à Barcelone et Madrid, pendant la première phase de la guerre où, de vastes fractions de la population ont cru que tous les hommes étaient égaux et se sont montrées capables d'agir conformément à cette conviction. Par une série de petits tableaux intimistes, quotidiens, ce livre nous montre à quoi ressemblent les êtres humains quand ils essaient de se conduire en êtres humains et non comme les rouages de la machine capitaliste. Personne, parmi ceux qui se sont trouvés en Espagne pendant les quelques mois où l'on croyait encore à la révolution, n'oubliera cette étrange et émouvante expérience. George Orwell 287 pages Edition : 1997
17,05 € -
Brigadistes
édition : octobre 2016
15,00 € -
Broué : Staline et la révolution. Le cas espagnol
« J'ai centré ici recherche et réflexion sur les années 1936-1937 où mûrit, éclate, reflue la révolution espagnole, dernière de l'entre-deux-guerres, la plus éclatante d'une série ouverte par l'Octobre russe pendant 1'" année terrible " de 1917. « Comment une poignée de médiocres apparatchiki sélectionnés à Moscou en fonction de leur docilité, voire de leur servilité, ont-ils réussi à capturer le courant politique le plus radicalisé de l'époque prérévolutionnaire et à faire des Jeunesses socialistes l'infanterie de Staline? « Comment le chef de l'Union soviétique, au demeurant parfaitement indifférent au sort et à l'existence même de l'Espagne, a-t-il manipulé cet enjeu de la politique mondiale au profit de sa politique en général et de son prestige en particulier autant que de sa politique de répression? « Cette période complexe et difficile, fourmillant de contradictions, est aussi chatoyante de mille couleurs. Elle résonne de toutes les fanfares de l'espérance et du glas parfois confondues. Car la contre-révolution s'y pare des couleurs de la révolution, et c'est le successeur de Lénine qui s'y fait le bourreau des soviets, l'ami des puissances qu'il appelle " démocratiques " au moment de s'allier à Hitler et au fascisme allemand. « Rien n'est vrai de sa légende et de son auréole d'antifascisme, et pourtant la mémoire des hommes garde encore profondément gravée en elle cette image-là, pérennisée et cristallisée par la Seconde Guerre mondiale à partir de 1941. « J'essaie, à travers ce chapitre particulier de l'histoire du xxe siècle, de déterminer la politique espagnole de Staline dans ses motivations et ses conséquences, sa longue et sa courte durée, l'image qu'elle a voulu donner d'elle-même et les profondes traces qu'elle a laissées.
P. B. Né en 1926, docteur ès lettres, Pierre Broué a été professeur à l'Institut d'études politiques de Grenoble. Spécialiste de Trotsky et de la IVe Internationale, il est notamment l'auteur d'une monumentale biographie de l'irréductible opposant que Staline fit assassiner en 1940 (Fayard, 1988). 365 pages Edition : 199325,00 € -
Broué Témime : La révolution et la guerre d'Espagne
Lés événements qui se déroulèrent en Espagne de juillet 1936 à mars 1939 ne marquèrent pas seulement une épreuve politique décisive, une répétition générale de la guerre, qui allait opposer durant six années une moitié 'du monde à l'autre ; ils représentaient d'abord une révolution sociale, ouvrière et paysanne contre un pronunciamiento de généraux. Cette révolution est analysée ici avec ses violences, mais aussi ses espoirs, ses réalisations, même précaires, ses rêves, l'empreinte libertaire dont l'a marquée le mouvement anarcho-syndicaliste. Du pronunciamiento à la révolution, à la guerre révolutionnaire, à la guerre tout court, le chemin est rapide : la guerre dévore la révolution. Dès lors le sort de l'Espagne dépendra de l'intervention étrangère. Et Franco sortira vainqueur d'une partie où les rôles principaux furent tenus par Hitler et Mussolini, Chamberlain, Blum et Staline.
542 pages Edition : 200346,50 € -
Chazé : Chronique de la Révolution espagnole. Union communiste (1933-1939)
127 pages Edition : 1979
7,00 € -
Christ : Le POUM. Histoire d'un parti révolutionnaire espagnol - 1935-1952
Ce livre met en lumière l'histoire du POUM (Parti Ouvrier Unifié Marxixte), ce grand oublié ou négligé des ouvrages sur la révolution espagnole. Le POUM se réclamait des idées de Lénine et des quatre premiers congrès de l'Internationale communiste. Le Poum fut une composante importante de la révolution qui se déroula de 1936 à 1939. Il fut à la fois victime de la répression stalinienne (du PCE et de ses conseillers russes) et franquiste. Après la guerre, le POUM a maintenu une organisation clandestine et légale. Ce livre rétablit certains faits et dresse l'histoire de ce parti. Michel CHRIST est doctorant à l'université de Paris VIII. 137 pages Edition : 2005
13,00 € -
Coignard : Les militantes du POUM, 1935-1980
Fondé en septembre 1935 en Espagne, le POUM (Parti Ouvrier d’Unification Marxiste) a joué un rôle important dans la guerre civile espagnole (1936-1939), principalement en Catalogne, région dans laquelle il était majoritairement implanté. Héritier des idées des penseurs marxistes (Karl Marx, Friedrich Engels, Auguste Bebel, Alexandra Kollontaï puis Lénine et Léon Trotsky), ainsi qu’en partie de l’idéologie anarchiste, il disparaît de la scène politique prématurément en juin 1937 lorsqu’il est déclaré illégal et victime d’une double persécution : franquiste et communiste. Nous proposons ici l’étude d’un aspect peu connu du parti jusqu’à aujourd’hui : les femmes du POUM. L’analyse s’appuie sur plusieurs objets. L'action militante : sur le front mais aussi et surtout à l’arrière-garde, où on retrouve les femmes en politique (au sein du parti mais également dans leur propre Secrétariat, le SFPOUM), dans les moyens de communication (presse et radio), dans des organisations d’aide à la population civile (entre autres le Secours Rouge International) ou encore dans l’enseignement et l’aide aux enfants, beaucoup d’entre elles ayant été institutrices. Le problème de la survie du parti en exil se pose également et présente l’évolution d’un militantisme politique vers un militantisme plus culturel. En exil, ce sont principalement les casals et centres catalans qui ont permis aux femmes de maintenir une activité militante. édition : février 2015
18,00 € -
Diaz Ignacio : Asturies 1934
En octobre 1934, suite à l'entrée au gouvernement espagnol de la droite la plus conservatrice, une grève insurrectionnelle explose dans les bassins miniers des Asturies. Le prolétariat, unit à la base en une Alliance ouvrière révolutionnaire, proclame la République socialiste. Pour suffoquer la rébellion, 30 000 soldats sont envoyés, dirigés par un certain général Franco. Se joue alors la répétition générale de la révolution de 1936 et de la guerre qui devait y mettre un coup d'arrêt. L'ouvrage, complété par un important dossier, retrace l'élan et l'écrasement de l'éphémère "Commune asturienne" , épisode peu documenté en français mais aux enjeux mémoriels et historiographiques encore vifs. édition : juin 2021
10,00 € -
Enseignement de la Révolution espagnole
Ce livre expose une position libertaire avec un point de vue à la fois critique et pratique sur les anarchistes, les socialistes et les communistes d'Espagne pendant la « Guerre civile » entre 1936 et 1939. Il décrit le phénomène révolutionnaire le plus profond de notre époque, à l'opposé des expériences russes ou chinoises. 223 pages Edition : 1997
16,77 € -
Enzensberger : Le bref été de l'anarchie, vie et mort de Durruti
Si Hans Magnus Enzensberger a choisi de nommer «roman» cette vie de Durruti, ce n'est pas par excès de modestie, et encore moins par ironie. Un souci de rigueur l'y conduit, rigueur ni plus ni moins paradoxale que l'entreprise du livre même. S'en expliquant, l'auteur justifie du même coup le parti qu'il a pris de «raconter» cette vie par le seul moyen d'un assemblage de documents : extraits de reportages, discours, tracts, brochures, Mémoires, interviews de témoins survivants, sans jamais intervenir directement dans le récit. Roman de collage donc, reconstitution toujours fragmentaire, à la fois lacunaire et trop riche, «contradictoire», toujours ramenée aux incertitudes scintillantes de la tradition orale : roman de Durruti, où l'Histoire apparaît comme «fiction collective».
Editions Gallimard septembre 201012,50 € -
Espinet Sanchez : Catalogne, la république libre an 01
La Catalogne a une longue histoire, distincte de l'Espagne, durant laquelle se sont formées une culture, une langue, une identité culturelle et politique. Le livre nous propose une immersion dans les dimensions aux multiples facettes de l'aspiration républicaine à l'autodétermination s'opposant au mur monarchique élevé par le gouvernement central de Madrid. Les auteur·es, qui appartiennent à l'aile gauche du catalanisme, défendent le projet d'une République sociale catalane, ouverte, démocratique et plurielle. Pour comprendre le mouvement indépendantiste, tant décrié et accusé de tous les maux, l'ouvrage nous invite à une exploration culturelle, politique et sociale vivante des réalités catalanes multiformes.
Edition : octobre 201922,00 € -
Etchebehere Mika : Ma guerre d'Espagne à moi
C’est une femme qui aime son mari autant que la Révolution. Ensemble, ils ne veulent rien rater de leur temps. A Berlin d’abord, ils ont vu la gauche résignée devant Hitler. Ils ne l’ont pas supporté. De retour à Paris, ils ruminent leur déception en se dévouant corps et âme à une de ces revues qui fleurent bon l’insurrection, Que faire ?, encore que lui comme elle n’ignorent pas la réponse : il s’agit de changer le monde. Aussi, dès que l’Espagne s’embrase, ils n’hésitent pas et foncent à Madrid. Tels sont les Etchebéhère en juillet 1936. Des irréguliers. Et des voyants. Qui délaissent les armes de la critique pour la critique par les armes. Quoique tuberculeux, Hippo, qui s’est depuis l’âge de dix-huit ans préparé au combat ultime, prend la tête d’une colonne du POUM (le parti ouvrier d’unification marxiste). Mika marche à ses côtés. Les troupes franquistes, qui encerclent la capitale, sont persuadées de leur victoire. C’est faire peu de cas de l’héroïsme du peuple, et de ces volontaires étrangers venus se sacrifier, s’il le faut, pour le triomphe de la liberté. Hippo et Mika ne reculeront donc pas et le paieront cher. Hippo en perdant la vie dès les premiers jours, et Mika en perdant son amour. Ne lui reste plus que la Révolution, à laquelle elle se donne alors sans regret. Ma guerre d’Espagne à moi est, sans doute, le récit le plus émouvant, le plus révélateur de ce moment unique. Où la lutte contre le fascisme se double, tragiquement, de la répression stalinienne qui s’abat sur les meilleurs des révolutionnaires. Si jamais la femme a été l’avenir de l’homme, c’est bien dans ce livre que nous le découvrons. 390 pages re-édition : mai 2012
10,00 € -
Filoche Gérard : Le printemps portugais
ETAT : très bon.
édition : Actéon 198420,00 € -
Gill Louis : Georges Orwell, de la guerre civile espagnole à 1984
George Orwell, qui a participé à la guerre civile espagnole en tant que combattant, a écrit en 1942 ces quelques phrases qui annoncent presque mot pour mot le monde fictif de son célèbre roman, 1984, publié en 1949 : " Je me rappelle avoir dit un jour à Arthur Koestler "L histoire s'est arrêtée en 1936", ce à quoi il a immédiatement acquiescé d'un hochement de tête. Nous pensions tous les deux au totalitarisme en général, mais plus particulièrement à la guerre civile espagnole. En Espagne, pour la première fois, j'ai vu des articles de journaux qui n'avaient aucun rapport avec les faits, ni même l'allure d'un mensonge ordinaire. J'ai lu des articles faisant état de grandes batailles alors qu'il n'y avait eu aucun combat, et des silences complets lorsque des centaines d'hommes avaient été tués. J'ai vu des soldats qui avaient bravement combattu être dénoncés comme des lâches et des traîtres, et d'autres, qui n'avaient jamais tiré un coup de fusil, proclamés comme les héros de victoires imaginaires. Ce genre de choses me terrifie, parce qu'il me donne l'impression que la notion même de vérité objective est en train de disparaître de ce monde. A toutes fins utiles, le mensonge sera devenu vérité. L'aboutissement implicite de ce mode de pensée est un monde cauchemardesque dans lequel le Chef, ou quelque clique dirigeante, contrôle non seulement l'avenir, mais le passé. Si le Chef dit de tel événement qu'il ne s'est jamais produit, alors il ne s'est jamais produit. S'il dit que deux et deux font cinq, alors deux et deux font cinq. Cette perspective m'effraie beaucoup plus que les bombes. " Peu de gens savent que l'inspiration première de 1984 est la participation d'Orwell à la guerre civile espagnole et la terreur stalinienne qu'il y a découverte. La mise en évidence de ce lien constitue la trame de ce livre. Louis Gill a été professeur à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) de 1970 à 2001. Il a publié de nombreux écrits sur des questions économiques, politiques et sociales, dont Economie mondiale et impérialisme (1983), Les limites du partenariat (1989), Fondements et limites du capitalisme (1996), Trente ans d'écrits syndicaux (2002) et Le néolibéralisme (2002). 180 pages édition : septembre 2005
10,00 € -
Guerreiro : Gràndola Vila Morena
eudi 25 avril 1974. Lisbonne. Les studios de Rádio Renascença. Programme « Limite ». Minuit vingt minutes et dix-neuf secondes... À cet instant précis, un journaliste et un technicien trompent la censure et diffusent sur les ondes la chanson « Grândola Vila Morena » de José Afonso. C’est le signal convenu, avec le mouvement clandestin des capitaines, pour lancer l’insurrection militaire contre le régime fasciste du Portugal. Ce livre détaille la façon dont ce coup de maître a été réussi. Il retrace l’histoire de la chanson et de son auteur.
Quarante ans se sont écoulés. « Grândola Vila Morena » retrouve une seconde jeunesse. Au Portugal, et ailleurs en Europe, la chanson accompagne aujourd’hui les actions contre l’austérité sociale, devenant un hymne international d’union et d’espoir.édition avril 201915,00 € -
Guillamon : Espagne 1937, Josep Rebull, la voie révolutionnaire
« La situation historique actuelle de notre pays est une époque de transition qui se terminera par le fascisme ou la révolution prolétarienne. » Lors de sa naissance à l’automne de 1935, les fondateurs du Parti ouvrier d’unification marxiste (POUM) pressentaient que la répression souvent sanglante qui avait été opposée régulièrement depuis vingt ans aux revendications des ouvriers de l’industrie et de l’agriculture déboucherait sur un affrontement de grande ampleur. Ils ne se trompaient pas et, comme les syndicalistes libertaires de la CNT, ils contribuèrent à l’échec du soulèvement militaire de juillet 1936, à Barcelone et dans d’autres régions d’Espagne. En Catalogne en particulier, cette victoire sur les putschistes obligea les ouvriers mobilisés non seulement à organiser la lutte militaire contre l’armée rebelle, mais aussi à prendre en charge une bonne partie de la production. Est-ce le début de la révolution des ouvriers et des paysans ? Les organisations ouvrières les plus puissantes, la CNT et le parti socialiste espagnol (PSOE), ne semblent pour leur part n’avoir pour projet que de remettre sur pied l’État républicain en faillite. Pour la direction du POUM, il n’y a pas d’autre solution que de rester aux côtés de la CNT et de chercher à la gagner à la voie révolutionnaire. C’est ce qu’a bien compris un ennemi mortel de la Révolution que viennent renforcer tous les partisans de l’ordre établi : le Parti communiste, bras politique et militaire en Espagne de Staline. Sous sa pression, et par l’intervention de sa propre police politique, le POUM est rapidement mis à l’écart et les organes mis en place par les révolutionnaires démantelés. Au printemps de 1937, devant la menace d’écrasement définitif du pouvoir populaire embryonnaire qui entraînerait, à court terme, la victoire de l’armée fasciste, Josep Rebull, un militant du POUM de Barcelone, soumet au Parti en vue du prochain congrès de celui-ci une série de critiques et de propositions pour rouvrir devant les ouvriers et les paysans la voie de la Révolution. Les Journées de mai se concluront par la victoire des forces antirévolutionnaires, l’assassinat de dirigeants et de militants du POUM, sa mise hors-la-loi puis un procès reposant sur des faux grossiers. Dans la clandestinité, Josep Rebull organisera la lutte contre ces crimes. Mais à cette époque, et encore en 1939, dans l’exil, il appellera ses camarades à analyser les erreurs commises et à redéfinir une politique conforme aux principes fondateurs du Parti. Sans doute, les conditions de la transformation sociale qui semble tous les jours plus nécessaire à une partie croissante de la population ont changé. Dans les vieux pays d’Europe, en particulier, les organisations de masse, partis et syndicats, qui prétendaient préparer la transformation révolutionnaire de la société, ont disparu. Mais, au-delà de la référence historique que constitue la révolution espagnole – la plus grande révolution ouvrière que l’Europe occidentale ait connue – les critiques et les propositions de Josep Rebull suscitent encore la réflexion sur des points fondamentaux : qu’est-ce que prendre le pouvoir et l’exercer ? Comment une théorie révolutionnaire, tirée des enseignements d’un passé proche ou lointain, aussi convaincante soit-elle dans sa rationalité, peut-elle gagner à elle dans le feu de l’action de vastes pans de la population engagés dans les mille tâches de l’activité quotidienne et ayant leurs propres préférences ? On ne partagera pas nécessairement les points de vue nettement affirmés d’Agustín Guillamón, mais on lui saura gré d’avoir sorti de l’oubli ces questions que Josep Rebull, à travers ses critiques et ses propositions, a posées si clairement. édition : juin 2014
12,00 €
Suivez-nous