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Mai 68


  • Anarchistes en 1968 à Nanterre (textes et tracts)

    Comprendre les événements qui se sont déroulés à la faculté de Nanterre en 1968 et qui ont contribué à la naissance du mouvement du 22 mars, nécessite un détour par l'activité des « anars » dans cette université dans les années qui précédèrent le mois de mai. 59 pages Edition : 1998

    4,57 €
  • Artous et alii : La France des années 1968

    La France des années 1968 Une encyclopédie de la contestation : En finira-t-on jamais avec Mai 68 ? La droite, toujours prompte à rappeler son souvenir, s’acharne contre ce passé. Quarante ans après, elle en dénonce les traces dans la société française. L’aveu est de taille et, paradoxalement, indique bien l’ampleur et l’intensité de l’événement qui ne peut se circonscrire au seul mois de mai 1968, ni à la France du général de Gaulle. Cet ouvrage en témoigne : la déferlante fut plus large, touchant plusieurs continents, plus longue, se prolongeant jusqu’à la fin des années 1970. Cette «encyclopédie de la contestation» raconte cette fracassante époque et analyse ce soulèvement planétaire. Avant-propos, Actualité des possibles Didier Epsztajn, Patrick Silberstein Introduction, Les longues années 68 Antoine Artous Sous la plage, la grève Jacques Kergoat Affiches et atelier populaire des beaux-arts Céline Délas Allemagne Michael Koltan & Elfriede Müller Anarchismes Stéphane Moulain Une figure contestée, Daniel Cohn-Bendit Un intellectuel libertaire, Daniel Guérin Un animateur de la Fédération anarchiste, Maurice Joyeux Un anarchiste de FO, Alexandre Hébert Antifranquisme Miguel Romero Art et contestation Jean-Marc Lachaud Autogestion Sophie Béroud, Claude Kowal, Patrick Silberstein Des soviets à Saclay ? Avortement Maud Gelly Groupe information santé Sénat et parlement, florilège… Bande dessinée Dominique Dupuis Cedetim Franck Gaudichaud CFDT Pierre Cours-Salies Interview de Frédo Krumnow CGT René Mouriaux Che Guevara Janette Habel Chili Franck Gaudichaud Gauche révolutionnaire chilienne et pouvoir populaire Cinéma David Faroult Classes sociales (débats autour des) Antoine Artous Comités d’action Antoine Artous Les Cahiers de Mai Action Comités de soldats Patrick Le Tréhondat Appel des cent Communautés Gérard Mauger Commune étudiante (drôles de (g)rêves) Jean-Philippe Legois L’université, « base rouge » ou « terrain de combat » ? Corse (la question) Paul Alliès Dictature des colonels (Grèce) Spyros Sakellaropoulos et Panagiotis Sotiris Chronologie « Disciplines » Antoine Artous DOM-TOM Gilbert Pago École (débats autour de l’) Tristan Poullaouec Écologie Vincent Gay Une floraison de publications Les gauches et l’écologie Économie (débats autour de l’) Michel Husson Enseignants Jean Pierre Debourdeau La FEN, ses syndicats et ses tendances Mouvements pédagogiques Établissement maoïste Marnix Dressen Famille Alain Rebours Fascistes Jean-Paul Gautier Féminisme Josette Trat Flower power et psychédélisme Dominique Dupuis Force ouvrière (courants critiques de) Karel Yon Comité central de grève à Nantes 386 Free jazz Nicolas Béniès Gauche critique avant 68. revues, cercles… Jean-Pierre Debourdeau Gauche révolutionnaire avant 1968 Antoine Artous Les anarchistes avant 68 Grande-Bretagne Chris Harman Guerre d’Algérie Sylvain Pattieu Homosexualités Gabriel Girard Gauche révolutionnaire et mouvements homosexuels Immigrés Gérard Prévost, Aïssa Kadri Étudiants et immigrés au mois de Mai Les luttes dans les foyers Sonacotra La grève de Girosteel La grève à Renault-Billancourt La grève à Penarroya Jeunesse scolarisée Robi Morder La jeunesse, c’est quoi ? Justice Évelyne Sire-Marin Lip Patrick Silberstein Chronologie Le second conflit Lip Candidature de Charles Piaget Luttes ouvrières radicales Georges Ubbiali Mai rampant (Italie) Cinzia Arruzia Parti communiste italien Organisations de la gauche révolutionnaire italienne Quelle périodisation du « Mai rampant » ? Maoïsmes Antoine Artous Vive la révolution : « changer la vie » Maoïsme et intellectuels Maspero (éditions) Julien Hage Champ libre Études et documentation internationales La Veille Taupe Mexico Adolfo Gilly Mouvements de jeunesse chrétiens Dominique Gérardin Nationalités, nationalitaire, régionalisme Paul Alliès Ordre moral Robi Morder Palestine Alexandre Mamarbachi Parti communiste français (courants critiques) Frédérick Genevée PCF : quelques dates importantes Parti socialiste (courants critiques) Vincent Chambarlhac Chronologie interne au PS Parti socialiste unifié Jean-Pierre Debourdeau Chronologie du PSU Les courants maos issus du PSU Paysans Serge Aberdam Larzac Pays de l’Est Catherine Samary Comité pour une Tchécoslovaquie libre et socialiste Discours de l’ex-général Piotr Grigorenko Lettre ouverte au Parti ouvrier polonais, Mouvement de la jeunesse révolutionnaire tchécoslovaque Palais de la Mutualité, Paris, « Six heures pour le socialisme » Polar post-soixante-huitard Elfriede Müller Portraits Daniel Grason Une nouvelle naissance « Il soufflait un vent de liberté » « Une certaine politisation de la jeunesse » Ça a changé ma vie Le travail sans fin Prisons Jean Bérard Groupe d’information sur les prisons Prostituées Lilian Mathieu Provos Niek Pas Psychiatrie Pascal Boissel Réseau international Radios pirates Jacques Soncin Radio Béton, une radio pirate à Marseille Radio Lorraine coeur d’acier Renault-Cléon Fanny Gallot « Révolution culturelle » Franck Gaudichaud La révolution culturelle vue par le philosophe Jacques Rancière Révolution des oeillets (Portugal) Antonio Louçã Serment au drapeau du RAL- Constitution portugaise de Des soviets dans la révolution des oeillets ? Rock’ n roll Yvan Guimbert Rodez en révolution Jacques Serieys Société du spectacle (la) Daniel Bensaïd Internationale situationniste Solidarnosc (Pologne) Zbigniew M. Kowalewski Sport (critique du) Daniel Vey et Pierre Laguillaumie L’Épique Eau froide Mai 68 et le mouvement sportif 761 Surréalisme Richard Walter Théâtre Olivier Neveux Armand Gatti Théâtre et arts de rue Aude de Caunes Trois jours qui faillirent… Pierre Cours-Salies Trotskismes Jean-Guillaume Lanuque & Jean-Paul Salles Un mouvement divers USA Ambre Ivol La résistance des GI’s Vietnam, Indochine Pierre Rousset Internationalisme et révolution vietnamienne Vincennes-Saint-Denis Maurice Courtois Violence révolutionnaire Christian Beuvain, Jean-Guillaume Lanuque, Jean-Paul Salles ENTREES : Affiches et ateliers des Beaux-Arts Allemagne Anarchismes Antifranquisme Art et contestation Autogestion Avortement Bande dessinée Cedetim CFDT CGT Che Guevara Chili Cinéma Classes sociales Comités d’action Comités de soldats Communautés Commune étudiante Corse Dictature des colonels «Disciplines» DOM-TOM École Écologie Économie Enseignants Établissement maoïste Famille Fascistes Féminisme Flower power et psychédélisme FO Free jazz Gauche critique avant 68 Gauche révolutionnaire avant 1968 Grande-Bretagne Guerre d’Algérie Homosexualités Immigrés Jeunesse scolarisée Justice Lip Luttes ouvrières radicales Mai rampant Maoïsmes Maspero Mexico Mouvements de jeunesse chrétiens Nationalités, nationalitaire, régionalisme Ordre moral Palestine Parti communiste français Parti socialiste Parti socialiste unifié Paysans Pays de l’Est Polar post-soixante-huitard Portraits Prisons Prostituées Provos Psychiatrie Radios pirates Renault-Cléon «Révolution culturelle» Révolution des Œillets Rock’n roll Rodez en révolution Société du spectacle Solidarnosc Sport Surréalisme Théâtre Théâtres et arts de rue Trois jours qui faillirent… Trotskismes USA Vietnam-Indochine Vincennes Violence révolutionnaire. 905 pages édition : mars 2008

    30,50 €
  • Badiou Krivine Laguiller Plenel ... : Nos MAI 68

    Voici la liste des intervenants : -Alain Badiou
    - Alain Krivine
    - Henri Weber
    - Alain Geismar
    - Pieere Juquin
    - Romain Goupil
    - François Sabado et Olivier Martin
    - Philippe Caubère
    - Edwy Plenel
    - Charles Piaget
    - Annick Coupé
    - Arlette Laguiller
    - José Bové
    - Ignacio Ramonet

    édition : mai 2018

    16,90 €
  • Contretemps n°22, 1968, un monde en révoltes

    o6 actuelles Sept ans après. Contretemps, fin et suites 09 D o s s i e r : 1968 : Un monde en révoltes 10 Antoine Artous, Jean Ducange, Lilian Mathieu: 1968: un monde en révoltes 12 Diego Giachetti: Avant, pendant et après le 68 italien 25 Max Elbaum:1968? explosion et transformation du courant radical aux États-Unis 37 Arturo Anguiano: Mexique, le massacre du 2 octobre ç 40 Ricardo Antunes, Marcelo Ridenti: 1968 au Brési : ouvriers et étudiants contre la dictature 49 Pierre Rousset: Un enjeu pour l'internationationalisme: le Vietnam 51 Tariq Ali: Les années 1968-1969 au Pakistan 63 Nanako lnaba:68 au Japon, sortir de l'enchantement 63KaroI Modzelewski: Pologne 1968 82 Catherine Samary: Le printemps de Prague 85 Catherine Samary: Du juin 1968 yougoslave aux impasses du titisme 94 MichaëlLtiwy: Le romantisme révolutionnaire de Mai 68 100 René Mouriaux: Comment enterrer Mai 68? 108 Michaël Scott Christofferson: L'invention du « totalitarisme» 115 ENTRETIEN 116 Jacques Rancière: Politiques de la mésentente 127 INTERVENTIONS 128 Frieder Otto Wolf: Alternatives au capitalisme 140 Miguel Romero: L'énigme Andreu Nin 151 Lilian Mathieu: Les raisons de la colère: retour sur le mouvement de décembre 1995 153 CONTROVERSES 16o André Grimaldi: Économie et santé 168 Aurélie Trouvé et Jean-Marie Harribey: Désarmer les marchés financiers: pour quoi faire? 175 LUS D'AILLEURS 195 pages édition : mai 2008

    19,00 €
  • Daum : Mai 68 raconté par des anonymes

    Mai 68 et ses stars ont quelque peu éclipsé ceux qui, sur leur lieu de travail ou dans leur quartier, ont voulu vivre la révolution au quotidien. En prenant délibérément le contrepied de la personnalisation, Nicolas Daum est parti à la recherche de ses anciens compagnons du comité d'action du IIIe arrondissement de Paris. Témoin et acteur anonyme, il revendique, avec eux et pour eux, la part de ceux qui ont forgé et véhiculé les valeurs du mouvement. Témoins privilégiés de l'histoire, 19 personnes racontent leur action et leur engagement, leurs motivations profondes, qu'elles soient politiques ou personnelles, ou même le hasard qui les a conduit à se retrouver. Analyse détachée et critique pour certains, encore passionnelle pour d'autres, ces témoignages lucides, émouvants et parfois pleins d'humour apportent un éclairage nouveau sur quelques années intenses, qui, d'une manière ou d'une autre, ont laissé des traces. "(L'un des) deux meilleurs ouvrages qui ont été écrits pour définir le mouvement de Mai en tant 330 pages édition : février 2008

    14,00 €
  • Elie Kagan (intro Bensaîd) : Mai 68 d'un photographe

    Un millier de photographies jalonnent le parcours d'Elie Kagan tout au long des événements de Mai 68. Un mois de mai qui commence pour lui à Nanterre dès mars et dont il suivra tous les épisodes. Assemblées étudiantes, irruption du mouvement du 22 mars lors du défilé du 1er mai, occupation et évacuation de la Sorbonne le 3 mai, premiers pavés et barricades du boulevard Saint-Michel, Elie Kagan ne manque aucune péripétie. Toujours aux premières loges, perché sur un balcon, monté sur un banc ou sur son escabeau, entre cordon de police et manifestants, au cœur de l'action, prenant des risques insensés entre tirs de grenades lacrymogènes et pavés, l'itinéraire qu'il suivra tout au long de ces mois se calquera sur le cours des événements, accompagnant ou plutôt précédant les manifestants étudiants, lycéens, ouvriers... jusqu'à la contre-manifestation gaulliste des Champs-Elysées. Un millier de clichés de Mai 68, sur une œuvre qui en compte près de 300 000, le nombre peut paraître faible et traduit mal l'importance qu'eurent les événements de Mai pour Elie Kagan. Sa présence lors des manifestations n'était pas fortuite. Son attention marquée, depuis ses débuts de photographe, pour les luttes sociales, pour les mouvements anti-colonialistes et anti-impérialistes, son témoignage sur le massacre d'Algériens du 17 octobre 1961, allait trouver son point d'orgue au printemps 1968. Le rappel de ces évènements, 40 ans après, ne pouvait se faire sans mentionner la place qu'il y a tenue. La préface de Daniel Bensaïd, en forme d'hommage au témoin privilégié que fut Elfe Kagan, vient redonner vie et sens à ces instantanés qui font aujourd'hui partie de l'Histoire. L'étude d'Alexandra Gottely et Laure Lacroix, responsables du fonds photographique Élie Kagan conservé à la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine à Nanterre depuis sa disparition le 25 janvier 1999, vient replacer ces prises de vues dans l'œuvre du photographe et l'iconographie de Mai 68. édition : avril 2008

    27,50 €
  • Filoche : Mai 68, histoire sans fin

    LE MAI 68 SOCIAL ET POLITIQUE NI UNE PARENTHESE...NI UN ACCIDENT Le lecteur n’a aucun répit, il est entraîné par l’auteur dans le mouvement social prélude à Mai juin 68 puis il participe aux manifestations, aux assemblées générales et à la grève générale avant de poursuivre son chemin. J’ai bien essayé d’abandonner un peu la lecture pour une pause mais ce n’était pas possible. L’engagement politique de Gérard Filoche commence très jeune pour se poursuivre aujourd’hui dans un autre cadre mais avec un même objectif celui de changer la société et de mettre fin au système de la finance, de l’élitisme et de l’exclusion. J’ai moi aussi, à mon niveau plus modeste connu le même engagement, eu les mêmes doutes sur la ligne adoptée par la Ligue communiste...Mais j’avoue qu’à la différence de Gérard Filoche, c’est très tôt que j’ai rompu le centralisme démocratique et ceci plusieurs fois. Le livre est chaleureux, humain et l’auteur ne jette pas la pierre à l’extrème gauche révolutionnaire et trotskiste. Il rappelle et explique que ce sont les appareils syndicaux et politiques et notamment le PCF quand il était tout puissant qui ont tout fait pour mettre fin à la grande grève et pour casser de nombreux mouvements. Oui effectivement et Gérard Filoche le souligne dans son histoire sans fin, l’erreur de la Ligue fut la fuite en avant, le refus pendant longtemps de faire un travail de masse dans l’UNEF et même dans les syndicats ouvriers. La dimension internationale est là , présente fortement avec les analyses parfois surprenantes comme celle qui consiste pour la IVe internationale officielle à prôner la guérilla en Amérique latine, à soutenir inconditionnellement tout mouvement dit révolutionnaire et par extension défendre en France même une orientation de fuite en avant en direction de l’avant garde large. L’absence de débouché politique pendant quatre ans après la grande grève était terminée, l’union de la gauche, bien présente allait réussir à fournir une issue en 1981 pendant que la Ligue Communiste Révolutionnaire était incapable de mener une politique de front unique... Si l’auteur n’est pas tendre avec la direction de la Ligue , il sait où est son camp et explique clairement « à quoi servent les sociaux-libéraux, néo-centristes : ils produisent des « livres blancs » qui servent d’alibi à la droite à mettre en route les pires projets... » Les trente années qui s’étalent de 1964 à 1994, date du départ forcé de Gérard Filoche et ses camarades au PS puisqu’ils devenaient « hors normes » sont riches en luttes étudiantes et de la classe ouvrière. Gérard Filoche explique ce non choix, conséquence d’une exclusion qui ne disait pas son nom : « Nous ne voulions surtout pas créer un énième groupe trotskiste.Nous voulions enfin réaliser ce que nous recherchions depuis le début : être au coeur de la gauche et non pas à sa marge. » Ce livre est passionnant et j’attends avec impatience le tome 2 avec le bilan que l’auteur tire de 14 ans au PS et les perspectives qu’il peut tracer aujourd’hui... Le PS a t-il encore un avenir ? Jean-François CHALOT (77) 4e de couverture : Nicolas Sarkozy accuse mai 68 d’avoir « imposé le relativisme intellectuel et moral », « liquidé l’école de Jules Ferry », « introduit le cynisme dans la société et dans la politique » et « abaissé le niveau moral de la politique ». Il aime à dire que « Les héritiers de ceux qui, en mai 68, criaient “ CRS = SS ” prennent systématiquement le parti des voyous, des casseurs et des fraudeurs contre la police », avant d’ajouter : « Je veux tourner la page de mai 68 une bonne fois pour toutes ». Selon lui, « Il faut liquider mai 68 ! ». Que de haine contre le plus grand mouvement de grève de l’histoire de France ! Il y eut deux mai 68. L’un : superficiel, mondain, marginal ; l’autre : social, révolutionnaire, solidaire… Sarkozy a fait « l’ouverture » avec le mai 68 mondain (Kouchner) dans son gouvernement de contre-révolution conservatrice. Son but ? Battre les héritiers du vrai mai 68, celui des employés et ouvriers qui continuent à lutter pour une autre répartition des richesses, pour le droit du travail, les salaires et les retraites. Un combat séculaire De la Commune de Paris à juin 36, la Libération, novembre-décembre 95, aux grands mouvements pour les retraites en 2003, ou encore contre le CPE en 2006, c’est toute l’histoire des grands mouvements sociaux qui est en jeu. Qui va gagner ? L’histoire sans fin des grandes aspirations humaines : la liberté, l’égalité, la fraternité, ou bien la fin de l’histoire avec la toute puissance de la finance, de l’élitisme, des corporatismes ? C’est le récit engagé des quarante dernières années de luttes sociales que nous livre un acteur de mai 68, inlassablement ancré au coeur de la gauche. Gérard Filoche est inspecteur du travail, militant syndical et politique, socialiste. Il est rédacteur en chef de la revue Démocratie et Socialisme. 480 pages édition : novembre 2007

    25,00 €
  • Génération. Tome 1. Les années de rêve

    Paris, 1962. La guerre d'Algérie s'achève. Les étudiants dévorent Sartre et Malraux, dégustent Godard et Resnais. Sous les tropiques sonne l'heure des brasiers. Paris, mai 1968. Les révolutionnaires sans révolution occupent les premières loges. Hervé Hamon et Patrick Rotman retracent cet itinéraire collectif à travers des personnages connus ou inconnus qui se croisent de la rue d'Ulm à Cuba, d'Alger à Varsovie, de Shangai au boulevard Saint-Michel. Entre flamme et cendre, de croyances en errances, la chronique de leurs cheminements est celle de deux décennies qui ont bouleversé la France. Une minutieuse enquête historique écrite comme un livre d'aventures. L'aventure d'une génération. HERVÉ HAMON ET PATRICK ROTMAN Ont notamment écrit Les Porteurs de valises, Les Intellocrates, La Deuxième Gauche, Tant qu il y aura des profs, Tu vois, je n'ai pas oublié. Co-auteurs de la série télévisée Génération, diffusée en cassettes vidéo par les Éditions du Seuil. 617 pages Edition : 1998

    8,60 €
  • Génération. Tome 2. Les années de poudre

    De 1968 à 1975, les gauchistes rêvent de faire parler la poudre, le MLF lutte pour la liberté des femmes et la libéralisation de l'avortement, Actuel orchestre la contre-culture californienne, le rêve américain s'évanouit au Vietnam, le modèle soviétique est sapé par LArchipel du Goulag. Fin des utopies, renoncement au terrorisme, révolution des moeurs, réinvention de la démocratie, Hervé Hamon et Patrick Rotman brossent la chronique de deux décennies qui ont bouleversé la France. Pendant quinze ans, les militants de mai 68 auront poursuivi un rêve impossible jusqu'à ce que le réel finisse par les rattraper. Ils ont aujourd'hui la cinquantaine. Que reste-t-il de leurs amours? Document? Roman vrai? En tout cas l'ouverture d'une génération et une fresque historique irremplaçable. HERVÉ HAMON ET PATRICK ROTMAN Ont notamment écrit Les Porteurs de valises, Les Intellocrates, La Deuxième Gauche, Tant qu il y aura des profs, Tu vois, je n'ai pas oublié. Co-auteurs de la série télévisée Génération, diffusée en cassettes vidéo par les Éditions du Seuil. 705 pages Edition : 1998

    8,60 €
  • Gesgon : Mai 68, toutes les photos et affiches

    La plus belle collection d'affiches et de photos de 68, superbement présentée. Le collectionneur auteur de l'ouvrage est un habitué de nos couloirs ...

    édition mai 2018

    39,00 €
  • Gobille : Mai 68

    Quarante ans après, Mai 68 continue de diviser en France. Au-delà des conflits d'interprétation qui en ont peu à peu faussé l'image, ce livre présente les multiples dimensions de l'événement pour en redécouvrir la réalité historique. Il propose une synthèse à la fois accessible et détaillée des travaux passés et récents réalisés par les historiens, les politistes et les sociologues. Nourri de nombreux exemples et attentif aux logiques sociales, politiques et subjectives qui ont préparé la crise, il montre toutes les facettes d'un événement critique paradoxalement méconnu. Dépassant la focalisation sur les seuls étudiants, il remet en scène les nombreux acteurs qui ont alors été amenés à penser le monde et à se penser eux-mêmes différemment. Il met ainsi l'accent sur ce qui, en mai 1968, tient au refus d'accepter comme une fatalité les rapports sociaux et l'ordre symbolique existants. Sa lecture intéressera tous ceux qui souhaitent mieux connaître l'histoire pour mieux comprendre le présent. 125 pages édition : mars 2008

    9,50 €
  • Gobille : MAI 68 par ceux qui l'ont vécu

    Mai-Juin 68, cinquante ans après... L'événement génère encore beaucoup de discours, de confiscations, de raccourcis, mais qui sait comment cet épisode extraordinaire est entré dans la vie de millions de personnes ordinaires ? De Paris à Lamotte-Beuvron, en passant par Lille, Marseille ou Poitiers, plus de cent cinquante témoins de ce moment marquant de l'histoire racontent dans ce livre comment elles et ils l'ont vécu.
    Enfant de la banlieue rouge, élève des beaux quartiers, étudiant algérien en art dramatique, ajusteur, professeure de lycée, opératrice des PTT, métallo d'une usine automobile, appelé du contingent, aumônier de jeunes, mère au foyer, directeur d'une maison de la culture, cheminot... Reliés les uns aux autres, leurs récits forment une incroyable fresque. édition : mars 2018

    29,90 €
  • Gruel : La rebellion de Mai 68

    Le présent ouvrage tente de repenser la révolte des étudiants du printemps 68 en prenant à contrepied la lecture aujourd'hui dominante. Raymond Boudon et Pierre Bourdieu apparaissent dans la sociologie française comme les fondateurs d'écoles diamétralement opposées par leurs soubassements théoriques et leurs affinités politiques. Il n'est donc pas surprenant qu'ils se soient retrouvés au printemps 68 dans des camps radicalement différents. Bourdieu, qui manifestait le 13 mai avec les étudiants, rompt publiquement avec son maître Raymond Aron lorsque ce dernier appelle à une « croisade de la raison » contre la « mascarade révolutionnaire » et à la création d'un comité de défense de l'université libérale. Boudon est au contraire un des tous premiers membres de ce comité concédant l'opportunité d'une rénovation mais soucieux de retour à l'ordre. Cependant, les lignes de clivage sont souvent-plus subtiles et moins franches qu'il n'y parait. Lorsqu'en 1984 Bourdieu, devenu une des figures les plus titrées et les plus influentes de l'intelligentsia française, publie une analyse rétrospective du mouvement de mai 68, il reprend à son compte (en les traduisant bien sûr dans son propre lexique) les thèses que Boudon avait élaborées à chaud quinze ans plus tôt. Selon ces thèses, rendues presque indiscutables par l'accréditation commune d'aussi prestigieux adversaires, les étudiants grévistes de 68 auraient été inquiétés par un processus objectif de dévaluation des diplômes, et entraînés par des agitateurs issus des classes privilégiées, des dilapidateurs d'héritage voués, par la médiocrité de leur parcours, à déchoir par rapport au rang parental. Louis Gruel, en se fondant sur l'analyse serrée de multiples informations, établit que ces thèses sont contredites par les faits. Il montre ce qui s'est effectivement passé au « sous-sol » des événements : comment ce qui était pour une génération la réalité sociale, le monde commun, l'ordre évident, s'est défait, est devenu scandaleux, absurde ou dérisoire aux yeux d'une fraction de la génération suivante. Il ne s'agit donc pas seulement de savoir ce qui s'est passé hier : il s'agit de comprendre un peu mieux comment une société se fissure, comment se dénouent soudainement les liens qui font tenir les hommes ensemble. 199 pages Edition : 2004

    15,00 €
  • Hocquenghem : Lettre ouverte à ceux qui sont passés du col Mao au Rotary. Préface : S.Halimi

    Parution : 16/04/2003 ISBN : 2-7489-0005-7 208 pages 12 x 21 cm 15.00 euros Guy Hocquenghem Lettre ouverte à ceux qui sont passés du col Mao au Rotary lyber À André Glucksmann, stalinien renversé (215 Ko) Préface de Serge Halimi Avant de mourir, à 41 ans, Guy Hocquenghem a tiré un coup de pistolet dans la messe des reniements. Il fut un des premiers à nous signifier que, derrière la reptation des « repentis » socialistes et gauchistes vers le sommet de la pyramide, il n’y avait pas méprise, mais accomplissement, qu’un exercice prolongé du pouvoir les avait révélés davantage qu’il les avait trahis. On sait désormais de quel prix – chômage, restructurations sauvages, argent fou, dithyrambe des patrons – fut payé un parcours que Serge July résuma un jour en trois mots : « Tout m’a profité. » Cet ouvrage qui a plus de quinze ans ne porte guère de ride. L’auteur nous parle déjà de Finkielkraut, de BHL, de Cohn-Bendit, de Bruckner. Et déjà, il nous en dit l’essentiel. On ignore ce qu’Hocquenghem aurait écrit d’eux aujourd’hui, on sait cependant que nul ne l’écrira comme lui. Lui qui appartenait à leur très encombrante « génération » – celle des Glucksmann, des Goupil, des Plenel et des Kouchner – se hâtait toutefois de préciser : « Ce mot me répugne d’instinct, bloc coagulé de déceptions et de copinages. » Il aurait souhaité qu’elle fût moins compromise, en bloc, par les cabotinages réactionnaires et moralistes de la petite cohorte qui parasita journaux et « débats ». Il aurait essayé d’empêcher qu’on associât cette « génération »-là aux seuls contestataires qui ouvrirent un plan d’épargne contestation avec l’espoir d’empocher plus tard les dividendes de la récupération. Renonçant aux apparences de la bienséance, de la suavité bourgeoise propres à ceux qui monopolisent les instruments de la violence sociale, Guy Hocquenghem a usé de la truculence, de la démesure. Il a opposé sa clameur à la torpeur des temps de défaite. Son livre éclaire le volet intellectuel de l’ère des restaurations. Les forces sociales qui la pilotaient il y a vingt ans tiennent encore fermement la barre ; les résistances, bien qu’ascendantes, demeurent éparses et confuses. Nous ne sommes donc pas au bout de nos peines. Les repentis ont pris de l’âge et la société a vieilli avec eux. L’hédonisme a cédé la place à la peur, le culte de l’« entreprise » à celui de la police. Favorisés par l’appât du gain et par l’exhibitionnisme médiatique, de nouveaux retournements vont survenir. Lire Guy Hocquenghem nous arme pour y répondre avec ceux qui savent désormais où ils mènent. (Serge Halimi) 205 pages réédition : 2003

    12,00 €
  • Interdit d'interdire. Slogans et affiches de la révolution

    Les slogans de Mai 68, s'ils ont disparu des murs depuis longtemps, n'en sont pas moins restés dans les mémoires, comme ils ont marqué les consciences. L'une des caractéristiques des événements de mai-juin 1968 fut l'extraordinaire liberté d'expression qui régna durant quelques semaines. Parmi les manifestations de cette liberté, les graffitis sur les murs furent certainement parmi les plus créatives, aussi bien dans la forme, grâce à un sens de la formule particulièrement efficace, que dans le fond, la critique radicale de la société. Dans ce volume ont été réunies la totalité des inscriptions qu'il a été possible de retrouver, ainsi que plus de 70 affiches de l'Atelier Populaire des Beaux-Arts où quelques insurgés se rendaient utiles. 233 pages Edition : 2005

    5,00 €
  • Lacroix : L'utopie communautaire, Mai 68, histoire sociale d'une révolte

    On a perdu de vue aujourd'hui tous ces « jeunes » qui, il y a près de quarante ans maintenant, abandonnaient parents, études et amis pour aller « vivre en communauté », selon l'expression consacrée. C'était aux lendemains de 68, et ils se groupaient, qui dans l'Ardèche, qui dans les Cévennes, parfois dans un logement citadin occupé pour l'occasion, pour mettre leurs rêves en commun.Tous aspiraient à retrouver une vie chaleureuse entre soi. Beaucoup de ceux qui ont tenté l'aventure en sont revenus déçus et meurtris. C'est sur cette expérience que revient cet ouvrage, en sollicitant les ressources simultanées du témoignage, de l'enquête et de l'analyse sociale pour en démonter les conditions et les mécanismes. Cri de rage et de désespoir, l'utopie communautaire de l'époque, comme sans doute bien des utopies du passé, est une révolte en partie impuissante contre l'injustice implacable des mécanismes du marché. Bernard Lacroix est professeur de science politique à l'Université de Paris X-Nanterre, après avoir longtemps enseigné à l'Institut d'études politiques de Bordeaux. Il est membre de l'Institut Universitaire de France. 230 pages édition : aout 2006

    24,34 €
  • Le Goff : Mai 68, l'héritage impossible

    Mai 68 est sans conteste l'événement social et culturel le plus important qu'ait connu la société française depuis 1945. Et pourtant, plus de trente ans après, il est toujours très loin d'être assumé en tant que tel : à la différence d'événements historiques antérieurs, l'héritage de 68 reste aujourd'hui impossible. Pour comprendre les effets souterrains considérables de Mai dans la France contemporaine, il faut revenir sur son utopie première et sur son échec, sur ces années où la passion des soixante-huitards s'est investie massivement dans un gauchisme aux mille facettes. À ceux qui ont vécu Mai 68 comme à ceux qui sont nés depuis, l'auteur voudrait faire partager cette conviction : pour dépasser aujourd'hui ce principe d'individualisme irresponsable qui nourrit l'air du temps, pour retrouver les voies d'une passion démocratique, il importe d'assumer enfin de façon critique l'héritage de Mai. L'ambition de ce livre est de contribuer à cette nouvelle et nécessaire mutation. « C'est un gros pavé sur Mai 68. Et un sacré pavé dans la mare! Mai 68 est un livre qui fera date. [...] De ce Mai 68, que cet ancien mao a connu de l'intérieur en vivant toutes les aventures du gauchisme politique, il n'a conservé ni nostalgie ni ressentiment, juste une saine distance cri tique et une vigilance exacerbée, à l'égard de tous les dogmes qui ne s'avouent pas comme tels. » TÉLÉRAMA « Le livre de Jean-Pierre Le Goff est une mine [...], cet ouvrage sera précieux et ce n'est pas là son moindre mérite ». ESPRIT Jean-Pierre Le Goff, philosophe de formation, et sociologue,est notamment l'auteur, aux Éditions La Découverte, de Le mythe de l'entreprise et La barbarie douce qui ont rencontré un grand succès, ainsi que de La démocratie post-totalitaire (2002). 486 pages Edition : avril 2006

    16,00 €
  • Leclercq : Extrême gauche et anarchisme en Mai 68

    L'activité des organisations d'extrême-gauche et anarchistes est ici étudiée durant trois périodes : la genèse de ces mouvements puis leurs activités durant les événements de Mai-Juin 1968, pour terminer par l'après-68 jusqu'à nos jours.

    Les organisations et publications sont classées par courant : anarchiste, maoïste, trotskiste, ultra-gauche. Une présentation des luttes contre la loi travail de 2016 et de Nuit-Debout complète cet ouvrage richement illustré par des documents des époques concernées.

    édition : mai 2017

    39,00 €
  • Lefebvre Henri : L'irruption...

    Mai 68! Soudain, événement imprévisible, il fut possible de demander l'impossible. L'explosion fut si surprenante que les hommes du pouvoir faillirent le perdre. Partout ce ne fut que contestation et chienlit, barricades et occupations d'usine, grève générale ouvrière et « enragés »... Puis « situation révolutionnaire sans révolution », ce fut le reflux, Grenelle, la défaite électorale... mais un nouveau cycle de lutte de classes qui secouera la France et l'Europe pendant 10 ans... Menée tambour battant, l'analyse d'Henri Lefebvre, écrite pourtant à chaud, ne s'attarde pas sur les faits. Il nous propose une analyse en forme de clips. Il pose des questions, plante des repères, dégage des pistes de réflexion, passe au crible de la critique l'événement, la contestation qui ébranle l'État, le marxisme qu'il faut (dés)altérer, Herbert Marcuse et sa société close, la spontanéité, le romantisme révolutionnaire, les stratégies débordées et inadaptées, la gauche paralysée, la dualité des pouvoirs qui demeure bloquée, l'absence de projet de société... Et pourtant, demeurent la contestation et l'autogestion à la fois brèche et processus possible... Ni nostalgie ni évocation, ce livre est un « brûlot » typiquement soixante-huitard dans son inspiration politique et dans sa stimulation théorique. A trente ans de distance, il nourrit toujours les interrogations sur les possibles de l'histoire, sur les possibles d'un passé encore proche et d'un avenir à construire. Préface, postface, chronologie et prolongements... par Pierre Cours-Salies, René Lourau et René Mouriaux Edition : 1998

    16,00 €
  • Legois : 33 jours qui ébranlèrent la Sorbonne

    La Sorbonne, c’est à la fois l’alma mater, le cœur vibrant de l’ancien régime universitaire et un des nombreux centres des « événements de 1968 ». Occupée pendant 33 jours par les étudiant-es, les enseignants-es et les les non-enseignant-es, la Sorbonne est au cœur de la contestation du système universitaire et de la société tout entière. La vieille Sorbonne n’y survivra d’ailleurs pas. Les 33 jours d’occupation ne viennent pas de nulle part. Au-delà des cliches véhiculés de commémorations en commémorations, la Sorbonne, alors principalement faculté des lettres et sciences humaines de Paris, est une des failles tectoniques d’un système d’enseignement supérieur en crise.
    C’est à la Sorbonne que le syndicalisme étudiant tente des expériences de démocratie directe, revendique le « pouvoir étudiant », c’est là que trouvent refuge les dissidences de gauche et que les groupes de la gauche révolutionnaire tiennent le haut du pavé. C’est vers la Sorbonne occupée par la police le 3 mai que convergent les manifestations. Après la nuit des barricades du 10 mai et alors que la grève générale s’étend à partir du 13 mai, la Sorbonne, libérée le 13, devient un point de ralliement et un symbole. Durant 33 jours et 33 nuits d’occupation, étudiant-es et enseignant-es, inventent une autre université, en commissions, en assemblées. Tout ce qui était en gestation dans la phase précédente fait irruption.
    Elle est ouverte à l’extérieur, lycéen-nes, travailleur-euses et la population dans sa diversité viennent faire connaissance avec ce monde étudiant, discuter politique, refaire le monde. La Sorbonne s’organise, assure sa protection avec un service d’ordre, nourrit ses occupants, soigne ses blessés. La Sorbonne est un territoire libéré qui ­s’auto-administre.
    Le 16 juin, les étudiants quittent la Sorbonne. Mais rien ne sera plus comme avant. Au terme des trois années d’une « révolution universitaire post-1968 », la vieille Sorbonne se meurt, de nouvelles universités prennent la place.
    Cette invitation au voyage dans l’espace sorbonnard, dans un temps court qui s’intègre dans les « années 1968 », se mène à partir d’archives, publiques et privées, institutionnelles et militantes.

    édition : avril 2018

    15,00 €
  • Millot Georges : L'avenir c'est les autres, deux trajectoires parallèles à travers Mai 68

    Depuis la butte Montmartre, Mai 1968 emporte dans son tourbillon Yvette, une aide-soignante de cinquante-huit ans, et son fils, lycéen de 16 ans. Elle, depuis longtemps acquise aux idées marxistes, réalise une belle expérience de démocratie ouvrière. Lui, au départ chrétien et admirateur du général de Gaulle, se transforme en un mois en partisan de la révolution.
    Durant ces événements, alors qu'ils habitent dans la même chambre de bonne, leurs deux itinéraires se croisent sans se confondre. Mais est-il jamais simple pour une mère de comprendre ce que vit son fils entré dans l'adolescence ? Leur amour réciproque aura bien d'autres barricades à franchir.

    édition : Novembre 2019

    25,00 €
  • Pagis Julie : Mai 68, un pavé dans leur histoire

    Qui sont celles et ceux qui ont fait Mai 68 ? Pourquoi et comment leurs trajectoires individuelles sont-elles entrées dans l'histoire ? En portent-ils encore aujourd'hui les marques ? Quel a été l'impact de leur militantisme sur leurs enfants ? Pour répondre à ces questions, Julie Pagis, s'appuyant sur une enquête d'ampleur consacrée aux parcours de « soixante-huitards ordinaires », combine analyses statistiques et récits de vie.
    Prenant ses distances avec le lieu commun dune « génération 68 » devenue opportuniste, occupant des postes de pouvoir dans les champs politiques, médiatiques ou littéraires et convertie au « libéra llibertarisme », l'auteure explore avec finesse la diversité des profils des femmes et des hommes qui ont participé à Mai 68, avant de montrer les effets multiples de cet engagement dans les sphères professionnelles, amoureuses, militantes ou familiales.
    Des racines de l'engagement à la transmission familiale du militantisme en passant par les diverses reconversions post-soixante huitardes, l'ouvrage vient réhabiliter une histoire plurielle de Mai 68, largement ensevelie au fil des célébrations décennales des événements.

    édition : mars 2018

    22,00 €
  • Retour sur Mai

    Que penser, en mai 1988, de Mai 68 ? Les commémorations foisonnent, les interprétations aussi. Beaucoup ne veulent qu'enterrer définitivement ce que fut Mai 68 : l'expérience de la possibilité de la révolution dans un pays tel que la France. Les contributions qui forment ce livre rejettent les idées à la mode - une mode d'un jour qui ressemble fort à celles d'hier et d'avant-hier - qui prétendent réduire Mai 68 à une crise de jeunesse, un lapsus de l'histoire. Elles y voient, au contraire, une formidable expérience qui a déterminé les coordonnées politiques de ces vingt dernières années. C'est pourquoi, à l'écart de l'air du temps et des approches dites « sociologiques » ou « culturelles », elles mettent au centre de leurs réflexions les questions politiques et stratégiques. Il ne s'agit pas en effet de clore une problématique permettant de tourner la page de Mai 68. Mais, au contraire, de continuer une réflexion plus d'actualité que jamais : quels voies et moyens du changement ? Ce changement qui, pour nous, porte le beau nom de révolution. 215 pages Edition La Brèche : 1988

    14,00 €