Benjamin Walter
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Benjamin : Archives, images, textes et signes
L'oeuvre de Walter Benjamin est un audacieux projet d'histoire, d'art et de pensée. En tant que tout formant un seul et même fonds, se composant d'innombrables archives: elles rassemblent images, textes et signes que l'on peut voir et comprendre, mais aussi expériences, idées et espoirs que l'auteur a consignés et analysés. C'est avec l'ethos d'un archiviste que Benjamin a posé les bases du sauvetage de son fonds posthume. Les techniques archivistiques ont marqué de leur empreinte le processus de l'écriture, Benjamin exerçant celles-ci avec passion: systématiser, reproduire, classer sous des sigles, extraire et transférer. Treize archives sont visitées ici: manuscrits à la présentation très travaillée; schémas et signets colorés pour l'organisation du savoir; photographies d'un appartement meublé seigneurial, des passages et de jouets russes; cartes postales imagées de Toscane et des Baléares; registres, fichiers et catalogues tenus avec un soin obstiné; carnets de notes où chaque centimètre carré est utilisé; une collection de mots et locutions du fils en son jeune âge; des énigmes et de mystérieuses Sibylles. 320 pages.................. édition : août 2011
35,00 € -
Benjamin : Ecrits autobiographiques
Ce volume rassemble la plupart des textes autobiographiques de Walter Benjamin. De 1906 à sa mort, Benjamin, sans avoir, semble-t-il, tenu régulièrement de journal, obéit à sa propre injonction: "Ne laisse passer aucune pensée incognito, et tiens ton carnet de notes avec autant de rigueur que les autorités tiennent les registres des étrangers." Ce registre, Benjamin l'ouvre à l'occasion de voyages (Italie), d'une rencontre importante (Brecht) ou lorsque affluent les souvenirs d'enfance: c'est alors la Chronique berlinoise, d'autant plus précieuse qu'elle n'est rythmée que par l'épiphanie du souvenir. On sait que Benjamin proscrivait le "je" de ses textes ; s'il semble déroger à cette règle ici, c'est au moyen de la note, où celui qui écrit se tait pour laisser parler les choses et fixer les idées au moment où elles surgissent. Ces textes, souvent fragmentaires, témoignent par leur diversité de la- cohérence d'une pensée ; ils ne livrent pas seulement les matériaux infatigablement recherchés des chantiers à venir, il donne à lire le parcours d'une vie où les crises personnelles font souvent entendre leur écho. 440 pages réEdition en poche (nouvelle couverture) : mai 2011
8,10 € -
Benjamin : Ecrits français
Tous ces écrits appartiennent à la dernière période de la vie de Walter Benjamin : son exil en France, de 1933 jusqu'à son suicide en 1940, quand il ne put obtenir de visa pour passer en Espagne. Ces textes - tantôt des écrits que Benjamin rédigea en français; tantôt des traductions auxquelles il collabora directement comme les cinq fragments d'Enfance berlinoise - dressent précisément une image de la relation riche et complexe que Walter Benjamin entretint avec la langue et la littérature françaises, de Baudelaire à Proust, de Paul Valéry aux surréalistes. Benjamin ayant été conduit à modifier en français l'expression de sa pensée, cet ensemble constitue un complément original aux trois volumes des oeuvres 499 pages Edition : 2003
10,40 € -
Benjamin : Essais sur Brecht
«...donner une idée de ses convictions théoriques, de sa façon de converser, voire de son allure extérieure, importe bien plus que de dévider le fil de ses oeuvres dans l'ordre chronologique, en fonction de leur contenu, de leur forme et de leur efficace. « Extraites du premier essai de ce livre, ces lignes programmatiques indiquent déjà qu'il s'agit d'un ensemble vivant. La théorie du théâtre épique, la conception du Roman de Quat soûs, la question de «l'auteur comme producteur» se mêlent à des conversations, à des lettres, à des rencontres qui ont comme toile de fond les années 1930, l'exil, la montée du nazisme. Et dans ces années de crise aigüe, transparaît la synergie entre la pensée-Benjamin et la penséeBrecht, comme par exemple lorsque Benjamin fait du Trarierspiel baroque l'ascendant du théâtre épique, ou lorsqu'il met en avant chez Brecht le geste, surtout le geste inapparent, infinitésimal, ne se situant pas dans la ligne d'attente. Un dialogue des plus actuels entre deux grands esprits du xxe siècle - deux exilés, deux allemands, deux amis - dans une traduction nouvelle de Philippe Ivernel. Textes réunis et postfacés par Rolf Tiedemann. 254 pages Edition : 2003
15,30 € -
Benjamin : Fragments, philosophiques, politiques, critiques, littéraires
Plus souvent que des fragments au sens que ce mot prend avec Schlegel, il s'agit ici de premiers germes, de premières traces d'une pensée saisie à l'état naissant. Bien qu'ils présentent parfois la difficulté propre aux notes écrites par quelqu'un qui " se comprend " mais n'a pas encore fait tous les efforts nécessaires pour être compris, on n'ose parler de brouillons tant le propos est d'emblée fermement dessiné et la visée déjà ajustée. On prend la mesure du rôle stimulateur joué chez Benjamin par la forme à considérer la gamme très étendue des modèles formels utilisés : depuis le petit essai jusqu'au schéma fléché, en passant par l'aphorisme, la liste de mots clés, le jeté d'une impression fugace, le bout de conversation rapporté, la mise en œuvre d'un concept, le mot isolé retenu pour sa frappe et sa valeur programmatique. Non moins variés que par leur morphologie, ces fragments le sont par les matières traitées. De Russell à Mickey, de la virilité réduite de Hitler à la théorie des couleurs, tout intéresse Benjamin. Plus encore qu'ailleurs, on découvre l'ampleur de sa réceptivité ainsi que des pans entiers de sa culture qu'il n'a souvent exploités qu'allusivement dans ses œuvres achevées. Ces textes, enfin, écrits pour leur majeure partie entre 1916 et 1922, offrent un aperçu singulier sur la période de la formation intellectuelle de Walter Benjamin.301 pages Edition : 2001
22,82 € -
Benjamin : Images de pensée
Ce volume rassemble des proses courtes de Walter Benjamin qui rapportent pour la plupart des expériences recueillies au cours de ses voyages. La description d'une ville (Moscou, 1927), l'art de collectionner, un repas, une ivresse au haschich, un rêve (1932), le jeu, tels sont quelques-uns des sujets abordés dans ces proses magiques où l'on retrouve en filigrane toutes les notions qui sont au coeur de la réflexion philosophique de Benjamin : le proche et le lointain, le pouvoir des noms, le surgissement du passé dans le présent, l'espoir arraché au fond du désespoir, la prophétie, la prose, l'éthique de la sobriété. Benjamin cultive dans ces textes un genre qui tient à la fois du poème en prose et du petit traité philosophique. 260 pages Edition : 1998
20,10 € -
Benjamin : Je déballe ma bibliothèque
213 pages Edition : 2001
9,00 € -
Benjamin : Journal de Moscou
Le Journal est unique en son genre, c'est sans doute le document personnel le plus implacable et le plus sincère et en partie aussi le plus accablant que nous ayons de Benjamin. Gershom Scholem 238 pages Edition : 2004
23,00 € -
Benjamin : L'oeuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique
A la plus parfaite reproduction, il manquera toujours une chose : le hic et nunc de l'oeuvre d'art - l'unicité de son existence au lieu où elle se trouve. C'est cette existence unique pourtant, et elle seule, qui, aussi longtemps qu'elle dure, subit le travail de l'histoire. 79 pages Edition : 2005
6,20 € -
Benjamin : Le capitalisme comme religion et autres critiques de l'économie
Anticapitaliste et précurseur de la décroissance, tel fut aussi Walter Benjamin. Sa critique radicale de l’économie et de l’idéologie du progrès traverse les cinq textes rassemblés ici : deux écrits théoriques, « Le capitalisme comme religion » et « Fragment théologico-politique » ; une chronique berlinoise, « Panorama impérial » ; et deux critiques littéraires, « Gottfried Keller » et « Sur Scheerbart ». Culte de l’argent, marchandisation généralisée, relations sociales corrompues dans une société ravagée par les difficultés financières : le monde dénoncé par l’auteur de Sens unique au début du XXe siècle est toujours le nôtre, un monde où les prix, les coûts imprègnent jusqu’à notre quête du bonheur. Est-il possible d’en sortir ?
édition poche mars 20197,00 € -
Benjamin : Lumières pour enfants
Ce volume prend sa place naturelle après Trois pièces radiophoniques déjà parues dans la même collection. Il regroupe en effet les émissions destinées à lajeunesse réalisées par Benjamin avant la mainmise des nazis sur la radio. Que Benjamin ait aussi été un conteur, on le savait déjà. Mais ici, à travers le prisme de l'enfance, et dans la profusion labyrinthique de récits hantés par le merveilleux, c'est le projet d'une pédagogie libre qui s'énonce familièrement, à la façon des devinettes. Tant dans le "je me souviens" berlinois qui ponctue le livre que dans l'évocation d'événements lointains, ces "lumières" pour enfants clignotent pour tous comme le butin enjoué de ce collectionneur d'histoires qu'était Benjamin. Edition : 2011
7,10 € -
Benjamin : Oeuvres I
Tome I Walter Benjamin (1892-1940), l'un des rares penseurs contemporains qui comptent dans le monde international de la pensée, échappe aux querelles d'écoles, survit aux modes, passe pour une référence obligée. Cette résistance au temps tient à la fois aux qualités littéraires de ses écrits, à sa biographie exceptionnelle - tragiquement représentative du destin de l'intelligentsia judéo-allemande au xxe siècle - et à un sens aigu des enjeux théoriques de l'époque. Ces trois volumes d'oeuvres, soit devenues inaccessibles au public français depuis presque vingt ans, soit, pour un tiers d'entre elles, tout à fait inédites, ont pour ambition de débarrasser Benjamin des mythes qui l'entourent, de le donner à lire, de le faire entendre. 400 pages Edition : 2005
10,40 € -
Benjamin : Oeuvres II
Tome II Y a-t-il une unité de la pensée de Walter Benjamin ? II écrivit un jour : « Ma pensée se rapporte à la théologie comme le buvard à l'encre : elle en est totalement imbibée. Mais s'il ne tenait qu'au buvard, il ne resterait rien de ce qui est écrit. » De fait, saisir l'unité de la pensée de Benjamin n'est pas chose aisée ; son identité même semble parfois échapper et se réduire à un style. Si nombre ont pu s'approprier des visages différents de cet auteur - privilégiant qui l'approche théologique, qui l'approche matérialiste, qui l'approche esthétique, esquissant qui un Benjamin baroque, qui un défenseur des avant-gardes surréaliste ou brechtienne, qui un moderne proche de Baudelaire ou bien encore un penseur du génocide à venir -, c'est du fait de la prodigieuse diversité des écrits, approches et curiosités de l'auteur, de la particularité de sa critique esthétique visant à restituer à chaque fois la singularité irréductible d'une « façon de voir le monde ». Le choix de ces oeuvres, parcours au sein d'une production qui va du texte de circonstance, gagne-pain journalistique, au texte spéculatif trouvant sa place légitime au Panthéon de la philosophie du xxe siècle, veut répondre à une seule attente : qu'enfin Benjamin soit rendu à lui-même. 459 pages Edition : 2005
10,40 € -
Benjamin : Oeuvres III
Tome III Trois grands thèmes irriguent l'oeuvre de Walter Benjamin, s'entraînent, se recoupent, se recouvrent, sinon au fil des ans se contredisent : une philosophie du langage, d'abord, une philosophie de l'art, une philosophie de l'histoire. Trois préoccupations qui définissent le rapport de Benjamin à la tradition, son souci de restituer ce que cette dernière a refoulé, parfois éradiqué. Quel que soit le domaine auquel il s'arrête, il entend toujours dénoncer l'illusion de la continuité, l'oubli des ruptures décisives, des interruptions libératrices. Restituer la vision des « vaincus », des défaits de la tradition, est à ses yeux vital pour le destin de la liberté. Le parti ici pris de rassembler des oeuvres de Walter Benjamin dans leur strict ordre chronologique, sans regroupement thématique ni périodique, vise à faire apparaître les avancées comme les impasses d'une oeuvre sans égale, parce qu'inclassable. 482 pages Edition : 2004
10,40 € -
Benjamin : Paris, capitale du XIXe siècle
Notre enquête se propose de montrer comment les formes de vie nouvelle et les nouvelles créations à base économique et technique que nous devons au siècle dernier entrent dans l'univers d'une fantasmagorie. Ces créations subissent cette "illumination" non pas seulement de manière théorique, par une transposition idéologique, mais bien dans l'immédiateté de la présence sensible. Elles se manifestent en tant que fantasmagories. Quant à la fantasmagorie de la civilisation elle-même, elle a trouvé son champion dans Haussmann, et son expression manifeste dans ses transformations de Paris. 51 pages Edition : 2003
6,20 € -
Benjamin : Romantisme et critique de la civilisation
Grâce à sa diversité, ce recueil devrait permettre au lecteur de mieux percevoir les différents visages de Walter Benjamin, le critique littéraire toujours soucieux de ne pas séparer la littérature de l'histoire, le philosophe dont la pensée flânant loin des corpus consacrés affronte des problèmes souvent peu traités, le "pêcheur de perles" (selon Hannah Arendt) à qui son intimité avec la littérature allemande permet de "sauver" des textes aussi beaux que puissants et, enfin, le théoricien critique réfléchissant sur les tendances du présent au regard de l'émancipation. Si le présent volume est composé de textes de Walter Benjamin inédits en français ou introuvables, car publiés dans des revues confidentielles ou difficiles à consulter, il ne s'agit pas pour autant de curiosa. Ces essais, en effet, sont porteurs, à des degrés divers, d'une critique authentique et radicale de la civilisation capitaliste-industrielle moderne. Que ce soit à propos des armes chimiques des guerres futures ou de la condition des ouvriers dans l'Allemagne nazie, la plupart de ces écrits portent un regard lucide, ironique ou tragique, sur le monde "civilisé" du XXe siècle - et parfois sur ses origines dans les guerres de conquête du XVIe siècle. Cette critique peut prendre des formes diverses, littéraires, théologiques ou philosophiques ; elle puise à trois "sources" principales : le messianisme juif, le romantisme allemand et - à partir de 1925 - un marxisme non étranger à l'esprit de l'utopie. Cultivant avec soin une certaine forme d'inactualité, l'approche de Walter Benjamin n'est pas moins chargée de Jetztzeit, d'actualité, de présent, une actualité qui ne demande qu'à exploser en ce début de XXIe siècle. La référence au romantisme est présente tout au long de cet itinéraire et n'a pas été effacée par la découverte de Marx ou celle de Lukacs, ni par la participation à l'Institut de recherche sociale dont le présent volume contient une précieuse analyse. Depuis le texte de jeunesse intitulé "Romantisme" jusqu'au compte-rendu du livre d'Albert Béguin, L'Ame romantique et le rêve (1939), en passant par les textes sur Johann Jakov Bachofen, Ernst Theodor Amadeus Hoffmann et Franz von Baader, Walter Benjamin ne cesse de construire, avec les pièces du kaléidoscope romantique , ses propres figures de la subversion culturelle. avril 2022 édition Payot poche
9,00 € -
Benjamin : Sur Kafka
Ce livre, dont il n’existe pas d’équivalent en Allemagne, présente, pour la première fois traduits et rassemblés, l’intégralité des textes que Walter Benjamin a consacrés à Kafka : tout ce que Benjamin a rendu public de son vivant, ainsi que tout un ensemble d’écrits restés confidentiels, de lettres, de manuscrits et d’autres documents, pour la plupart inédits en français.
De 1925 jusqu’à la fin de sa vie, Benjamin a travaillé de façon soutenue et multiplié les projets autour de l’œuvre de Kafka, qu’il tenait pour un point stratégique d’éclaircissement de son époque. Ce livre permet de prendre la mesure de la place décisive qu’occupe le travail sur Kafka dans le dernier atelier ou laboratoire de Benjamin, travail dont il écrivait : il est « destiné à devenir le carrefour où les chemins de ma pensée vont se croiser ». « On pourrait faire de Kafka le personnage d’une légende : il aurait passé sa vie à chercher à savoir à quoi il ressemble sans avoir jamais su qu’il existe des miroirs. » Walter Benjamin Walter Benjamin (1892-1940) : philosophe, écrivain, critique et traducteur, il fut l’auteur d’une œuvre inclassable, qui mélange marxisme et théologie, philosophie de l’histoire, du langage et de l’art.édition : avril 201524,00 € -
Benjamin : Sur le concept d'histoire
Au printemps 1940, quelques mois avant de se suicider, Walter Benjamin rédige une suite d’aphorismes denses et étincelants, bouleversants blocs de prose poétique au centre desquels rayonne Angelus Novus, le tableau de Klee, que le philosophe associe à l’Ange de l’Histoire. Réunis sous le titre « Sur le concept d’histoire », ces aphorismes sont le texte le plus commenté de Benjamin. Leur répondent ici deux autres essais : « Eduard Fuchs, le collectionneur et l’historien » (1937), et « Paris, la capitale du XIXe siècle » (1935), traversés par une même question : peut-on sauver le passé ?
édition poche : septembre 20179,70 € -
Benjamin : Sur le haschich
Les textes que regroupe ce volume sont tantôt des protocoles d'expériences scientifiques menées avec des amis, tantôt des comptes rendus d'ivresse solitaire. Il forme l'ébauche d'un livre sur le haschich qui ne vit pas le jour. La curiosité de Benjamin, une référence probable à Baudelaire, des motifs personnels, mais surtout l'extension kaléidoscopique de la conscience (" avec le haschisch, nous sommes des êtres de prose de la plus grande puissance "), tous ces motifs convergent dans l'expérience commencée en 1927 et poursuivie surtout dans les années 1930-1931, dont Benjamin dit qu'elle a comporté une " félicité rythmique " semblable à celle de dévider un écheveau savamment embrouillé : félicité dans la quelle réside " le bonheur de toute productivité "
112 pages reEdition en poche (nouvelle couverture) : mai 20116,10 € -
Benjamin : Sur Proust
« L’analyse proustienne du snobisme, qui est bien plus importante que son apothéose de l’art, représente le sommet de sa critique sociale. Car l’attitude du snob n’est rien d’autre que la contemplation conséquente, organisée, endurcie, de l’existence à partir du point de vue chimiquement pur du consommateur. »
Ce livre rassemble pour la première fois les textes (inédits ou retraduits), articles, remarques et pensées que Benjamin a consacrés à Proust. Philosophe, écrivain, essayiste et traducteur, il fut l’auteur d’une œuvre inclassable, qui mélange marxisme et théologie, philosophie de l’histoire, théorie du langage et pensée de l’art. ------------------------------------------ 145 pages édition : novembre 201015,00 € -
Rochlitz : Walter Benjamin, critique philosophique de l'art
Si la « critique philosophique de l'art » peut constituer l'axe central d'une approche de la pensée de Walter Benjamin, c'est d'abord parce que l'art représente l'élément par lequel l'homme accède à sa propre temporalité. Le passé individuel, l'origine commune, le projet militant se cristallisent dans le geste artistique. La mémoire elle-même est une forme d'art, non moins que l'anticipation d'un avenir désirable. Investi du pouvoir de définir ainsi l'humanité de l'homme, l'art devient éminemment criticable : Benjamin n'a jamais cru que pratiquer la « critique » dispensât d'être philosophe. La critique, au contraire, n'a d'autre lieu que la philosophie, sous sa forme la plus épurée. On touche ici du doigt le fascinant pouvoir intégrateur de la pensée benjaminienne, capable de conjuguer l'autobiographique et le politique, la précision analytique et l'élan éthique, la déconstruction et la métaphysique. Quand Benjamin a été si souvent morcelé en personnalités contradictoires, sous la plume parfois d'un seul et même commentateur, c'est une image très cohérente, très homogène, qui nous semble ressortir des diverses contributions de ce recueil. Textes de Jean Lacoste, Jean-Maurice Monnoyer, Guy Petitdemange, Pierre Rusch, Marc Sagnot, Bruno Tackets. Rainer Rochlitz était philosophe, directeur de recherche au CNRS. Pierre Rusch est philosophe, traducteur de Benjamin. 174 pages Edition : 2005
12,50 €
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