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Dissidences revue


  • Dissidences 13 , historiographie française de la décennie 1970

    Inflexion, retournement, restauration politique ?

    L’étude des événements de 1968 et de la décennie qui suivit a considérablement progressé, ce dont témoigne l’abondance des publications pour le quarantième anniversaire du « joli mois de mai ». La présente journée entend se concentrer plus spécifiquement sur les recompositions idéologiques à l’œuvre au cours des années 1970, souvent évoquées mais peu étudiées dans leur ensemble, et sur leur rapport au champ politique.
    Des courants aussi divers que l’école de Francfort, la deuxième gauche autogestionnaire dans son rapport à la refondation du PS, l’extrême gauche qui conteste l’hégémonie du Parti communiste (et de manière plus générale la référence à des auteurs alors très en vogue comme Foucault et Althusser...) s’ils ont chacun leur spécificité, s’inscrivent dans une même séquence qui redéfinit de manière décisive les débats intellectuels et politiques de la France contemporaine, et dont les héritages constituent un élément majeur pour comprendre les mutations ultérieures des années 1980-1990 dont François Cusset esquissa la topographie intellectuelle. De nouvelles orientations politiques se font jour qui, par les stratégies d’acteurs qui les façonnent, valent discours d’ordre et symétriquement péjoration des horizons d’attente antérieurs. Au procès du grand soir comme du marxisme léninisme s’additionnent des aggiornamenti, ou l’imposition de nouveaux paradigmes à gauche, comme l’idéologie antitotalitaire.
    Les communications, centrées sur les enjeux de ces débats, présenteront la façon dont ces derniers se définissent à travers l’action d’acteurs concrets (militants, universitaires, traducteurs, journalistes...) dépendant d’une conjoncture politique et sociale en plein bouleversement (nouvelles générations, restructurations économiques et recompositions politiques...). Elles associeront historiens et philosophes préparant actuellement des travaux sur ces questions.

    20,00 €
  • Dissidences n°10 : Musiques et révolutions

    Ce volume 10 de la revue Dissidences se propose d’éclairer les rapports pluriels entre musique et révolution du XIXème au XXIème siècles. Souvent, un soulèvement, une barricade, une révolution vont avoir leurs chantres, leurs poètes, leurs musiciens. Souvent, après l’échec, la ritournelle hante encore les têtes des uns et des autres ; l’air du temps colporte encore des chants de mémoire qui rappellent l’héroïsme du peuple, qui scandent la réalité crue de l’asservissement, qui portent les espoirs au plus haut. Au travers d’un voyage musical très varié, ce volume vous invitera à découvrir les chants d’ouvrières sur leurs ateliers, les arcanes de la révolte dans le rap, l’espoir révolutionnaire de briser les chaînes dans le reggae. Ce parcours sera mondial : les Antilles, le Brésil, le Mali, l’Italie, la France en sont autant d’étapes. La chanson sera rock, progressive, la musique punk, douce, âpre. On y croisera des figures tutélaires de la révolte, des artistes libertaires, des gens de peu, des chansonniers d’hier. Il s’agira d’ériger des barricades, de se donner du courage pendant une révolution, de se remonter le moral lors d’une grève. On y parlera de 1968 et de sa «bande-son», d’un chant révolutionnaire brésilien et de son devenir, des salles de Dancehall, on découvrira ce qu’était la «goguette» dans le Paris des années 1840, lorsque le spectre révolutionnaire hantait l’Europe. Ce voyage s’achèvera avec l’espoir d’avoir fait découvrir des cultures inédites, exploré des thèmes souvent méconnus, et permis d’entendre des sons qui amèneront l’imaginaire à créer des musiques et chansons nouvelles. Parution novembre 2011, 172 pages

    20,00 €
  • Dissidences n°12 : Les syndicalismes dans l'horizon révolutionnaire

    Les syndicalismes dans l'horizon révolutionnaire. L’historiographie consacrée au syndicalisme, dans son rapport au phénomène révolutionnaire, s’érode. Pourtant, des différentes structures produites par le mouvement ouvrier depuis le XIXe siècle, le syndicalisme est certainement celui qui a le plus entretenu de liens avec la thématique révolutionnaire. Mais l’articulation entre syndicalisme et révolution nécessite à nos yeux de déconstruire l’amalgame qui identifie toute prise de position révolutionnaire dans le mouvement syndical à l’expression de la tradition syndicaliste révolutionnaire. Interroger les syndicats dans l’horizon révolutionnaire ouvre doublement l’espace de l’enquête. La révolution se donne soit comme but ou comme possible avec lequel doit composer l’action syndicale ; l’horizon révolutionnaire implique l’ensemble de la société, et non la seule sphère syndicale réduite à la classe ouvrière. L’approche choisie entend donc embrasser le syndicalisme dans sa diversité et ne pas se limiter à la seule perspective nationale, privilégiant le comparatisme et la dimension internationale. 155 pages édition : novembre 2012

    20,00 €
  • Dissidences n°14, Anarchismes

    Ce volume propose trois angles d'approche permettant de faire le point sur les travaux les plus actuels sur les anarchismes. Dans une première partie, l'ouvrage explore ce que recouvre le terme «Anarchie». Dans un deuxième temps, il est question de l'action anarchiste à travers, par exemple, les évocations du mouvement anarcho-punk, du lien aux mouvements des sans-emploi.
    Enfin, c'est par une découverte des différentes traditions anarchistes en Amérique Latine que se conclut ce numéro. Le volume permet donc de faire le point sur l'actualité la plus contemporaine, non liée à l'espace français, de ce mouvement politique.

    édition : janvier 2015

    20,00 €
  • Dissidences n°2 : Daniel Guérin, révolutionnaire en mouvement

    "une exploration de la personnalité de Daniel Guérin. Celui-ci illustre la figure d’un militant révolutionnaire en mouvement(s). Pendant plus d’un demi-siècle, il fui engagé dans de nombreuses causes. Syndicaliste et socialiste SFIO, « pivertiste » et trotskyste, antifasciste, militant de la cause homosexuelle, anticolonialiste et antiraciste, libertaire, il fut aussi un historien reconnu de la Révolution française. Révolutionnaire en permanence, il illustre par sa vie, son parcours et ses œuvres, une figure de la radicalité sans faille en politique. Dans la synthèse du marxisme et de l’anarchisme, Guérin chercha à dépasser les antagonismes politiques et à faire évoluer les clivages au sein du mouvement révolutionnaire. Les contributions de ce volume explorent quelques unes des dimensions de ce personnage hors pair, par des spécialistes d’envergure internationale." DISSIDENCES Volume 2 DANIEL GUERIN, REVOLUTIONNAIRE EN MOUVEMENT(S) • David BERRY - Présentation. Daniel Guérin. La contestation permanente • Robert SCHWARZWALD - Un même flux vital. Les liens entre la gauche et l’homosexualité dans les autobiographies de Daniel Guérin • Hervé BAUDRY - « Une amitié d’hommes » : Daniel Guérin et Gérald Hervé • Julia GUSEVA La Terreur pendant la Révolution et l’interprétation de D. Guérin • Jean DUCANGE - Comment D. Guérin utilise l’œuvre de Kautsky sur la Révolution française dans La lutte des classes en France sous la première République, et pourquoi ’ ? • Laurent ESQUERRE - Daniel Guérin et l’Union des travailleurs communistes libertaires • Laurent MUHLEISEN - Daniel Guérin et l’émancipation homosexuelle • Thierry HOHL Daniel Guérin, « pivertiste ». Un parcours dans la Gauche révolutionnaire de la SFIO (1935-1938) • Sylvain BOULOUQUE - Anticolonialisme et anarchisme chez Daniel Guérin • Dave RENTON - Comprendre le fascisme. La peste brune de Daniel Guérin • Daniel GORDON - Daniel Guérin et le mouvement des travailleurs immigrés en France après 1968 REDACTION Directeurs de collection Jean-Guillaume LANUQUE, Georges UBBIALI Equipe de rédaction Christian BEUVAIN - Hervé CHALTON - Vincent CHAMBARLHAC - Sylvain DELOUVEE - Franck GAUDICHAUD - David HAMELIN - Olivier NEVEUX - ¬Stéphane MOULAIN - Stéphane PAQUELIN - Jean-Paul SALLES. Dissidences est édité par l’association : Les Amis de Dissidences. 220 pages édition : mai 2007

    19,50 €
  • Dissidences n°3 : Avant-gardes artistiques et politiques

    Sommaire du N°3 Présentation (J.-P. Salles) Liens entre Maximilien Luce, peintre néo-impressionniste et le mouvement anarchiste(Anne Klein). Félix Fénéon et la Revue blanche (Anne Klein). Le futurisme et l (Michel Antony). Le Dadaïsme (F. de Chavaine, Pauline Baron, Aurélie Leruth). Maïakovski (Florent Schoumacher). Les affiches publicitaires françaises face aux avant-gardes artistiques (Jean-Yves Guillain). Une inquiétante étrangeté. Autour de La Nuit de Marcel Martinet (Vincent Chambarlhac). « Clarté » 1919-28. La définition d (Alain Cuenot). « La révolution d (Frédéric Thomas). Savoir s (Valerio Cuccaroni). La science-fiction française et l(Jean-Guillaume Lanuque). Comptes rendus de lecture : jean-Michel Palmier, Lénine, l (V. Chambarlhac). Balasinski Justyne, Mathieu Lilian, dir., Art et Contestation, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2006 (J.-P. Salles). 200 pages édition : octobre 2007

    18,00 €