Brohm, Jean-Marie
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Brohm Jean-Marie : La violence sportive
La Théorie critique du sport s’est donnée pour tâche de renverser les doxa de l’idéologie de la domination sportive. Ses interventions militantes contre la sportivisation du monde vécu, ses campagnes politiques contre les atteintes délibérées des instances sportives aux droits de l’homme permettent d’élucider la nature profondément réactionnaire et tyrannique du sport-spectacle de compétition. Le sport compris comme la science expérimentale du rendement corporel et comme un mode de production de corps armés par et pour la compétition de tous contre tous, génère constamment des effets violents, destructeurs et autodestructeurs. L’apologie mortifère du dépassement indéfini des limites, les diverses mythologies du surhomme, l’incitation permanente aux courses, défis, exploits, records suicidaires et la spectacularisation capitaliste des «héros» du stade engendrent une aliénation de masse et permettent ainsi de consolider les pouvoirs en place.
édition : octobre 201920,00 € -
Brohm JM : Le sport spectacle de compétition, un asservissement consenti
Le sport-spectacle de compétition
Prologue La fausse conscience sportive Collectifs de pensée et harmonie des illusions Les chiens de garde du sport et leurs superstitions Dialectique du concret versus formalisme disciplinaire L’étourdissement sportif : la conscience mystifiée 1- L’avènement du sport capitaliste mondialisé Complémentarité de l’histoire et de la sociologie Discontinuités entre l’agôn antique et le sport moderne Le système sportif à la conquête du monde L’économie politique mercantiliste du sport Contrainte au surpassement et aliénation sportive 2- La théorie critique du sport La sociologie freudo-marxiste de l’institution sportive La dialectique historique des fonctions du sport La mystification du sport perverti, dénaturé, défiguré L’éthos belliqueux de la vision sportive du monde 3- Le mode de production sportif L’économie parasitaire du sport-spectacle Métasociologie de l’institution sportive Concurrence sociale et chasse aux performances La compétition, alpha et oméga du sport L’obsession de la course aux records 4- La massification du sport-spectacle La sérialisation grégaire des foules sportives Prestige sportif et mobilisations nationalistes Le sport, un catalyseur des violences urbaines Les ritualisations des cérémonies sportives La psychologie de masse du sport-spectacle 5- L’impérialisme de l’idéologie sportive Le sport, un « point aveugle » idéologique Le sport, un appareil idéologique d’État Le sport, un assujettissement volontaire Mirages sportifs et désublimations répressives 6- L’imaginaire mythologique du sport Industrie culturelle et idolâtrie régressive des stars Dépassement de soi et culture de la souffrance Identifications aux champions et supportérisme Les interrogations infantiles des mythes sportifs Animalisation des sportifs et exploits animauxédition : mai 202015,00 € -
La tyrannie sportive, théorie critique d'un opium du peuple
L a sportivisation généralisée de l'espace public au sein de la mondialisation capitaliste est l'une des expressions les plus achevées de la chloroformisation des consciences. L'omniprésence publicitaire du spectacle sportif, la prolifération des violences, corruptions, dopages et manipulations biologiques. l'instrumentalisation politiquement correcte de la fausse conscience sportive (« sport-culture »., « sport-intégration », « sport-émancipation ») représentent la substance même du sport-opium du peuple, une propagande de masse véhiculée par tous les canaux de l'industrie de l'amusement. La tyrannie sportive que les divers despotismes, États totalitaires et régimes policiers ont toujours choyée comme une structure de contrôle politique s'est aujourd'hui affirmée dans l'interminable série des circenses où se renforcent le populisme, l'aliénation culturelle et la servitude volontaire. Les clameurs du stade, les « ferveurs », les « passions » et les « vibrations » sportives célébrées avec tant de complaisance par les idéologues postmodernes, loin d'être une manifestation de la « démocratie égalitaire », débouchent sur une nouvelle forme d'intégrisme : l'intégrisme des foules vociférantes, du culte de la performance, de l'abrutissement populaire par « la monstrueuse mécanique du divertissement » (Theodor W. Adorno, Minima Moralia. Réflexions sur la vie mutilée ). Jean-Marie Brohm, Docteur d'État ès-Lettres et sciences humaines, est Professeur de sociologie à l'Université de Montpellier 111. Membre de l'Institut d'Esthétique (les Arts Contemporains (Université Paris I/CNIIS), il est Directeur (le publication de la revue Prétentaine et Directeur de la collection « Prétentaine » aux Éditions Beauchesne. 244 pages édition : janvier 2006
24,00 €
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