Bandes dessinées
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Lupano Mazel : Communardes, l'aristocrate fantôme
1871. Élisabeth Dmitrieff, une belle jeune femme russe de tout juste vingt ans arrivée à Paris depuis une semaine à peine, devient la présidente du premier mouvement officiellement féministe d’Europe : l’Union des femmes pour la défense de Paris et l’aide aux blessés. Véritable passionaria socialiste et va-t-en-guerre, elle est envoyée par Karl Marx lui-même ! Sa beauté et sa verve, qui la distinguent des autres insurgées, d’origines plus populaires, suscitent l’intérêt des « hommes » jusqu’ici peu sensibles aux revendications des communardes. Ainsi, paradoxalement, l’une des premières grandes figures du combat pour le droit des femmes en France était... une aristocrate russe.
édition : septembre 201514,95 € -
Lupano Mazel : Communardes, nous ne dirons rien de leurs femelles
La révolution n’est pas qu’une affaire d’hommes...
Marie n’est pas une intellectuelle, ni une aristocrate, encore moins une militante. La Commune, elle aurait pu ne pas la vivre, et continuer à accumuler de la rancœur et de l’amertume dans sa vie de servante, d’ouvrière à la journée. Seulement, la Commune est là et, avec elle, une occasion en or de régler les comptes, de laisser sortir enfin cette froide colère qui lui tord le ventre, de redresser la tête, de faire payer ceux qui ont fait de sa meilleure amie Eugénie : un fantôme dont le rire dément résonne dans une crypte de damnées. La Commune promet que les lâches et les oppresseurs d’hier vont payer. Ça tombe bien, Marie en connaît quelques-uns. Et elle est prête à se salir les mains...édition:février 201614,95 € -
Maier Corinne : Marx, une biographie
Marx, une biographie dessinée est un one shot signé Corinne Maier et Anne Simon ; de la découverte de la philosophie hégélienne à la rédaction du Manifeste du parti communiste en passant par les révolutions de 1848, les auteurs nous emmènent à la rencontre du père du communisme.
Résumé de Marx, une biographie dessinée : « Je m'appelle Karl Marx. On m'a surnommé "le Diable", car j'ai voulu mettre à mort le capitalisme. Il faut libérer l'humanité de la misère et des inégalités. Votre crise ressemble à celles que j'ai vécues. Alors une seule solution : la révolution ! » Un album pour connaître la genèse du communisme. Edition : juin 201315,00 € -
Manac'h : Un train d'enfer
BD_Romans graphiques
L’heure est aux grandes manœuvres à la SNCF pour préparer l’ouverture à la concurrence de entreprise publique : nouveaux tarifs, nouveau modèle de management, nouvelle organisation... Le journaliste Erwan Manac’h est parti à la rencontre des salariés et jusque dans les couloirs du pouvoir pour nous permettre de comprendre les transformations à l’œuvre dans le transport ferroviaire, qui nous concernent toutes et tous. Cette enquête citoyenne et politique interroge notre avenir : alors que l’urgence climatique devrait être une préoccupation constante des pouvoirs publics, comment expliquer que l’on sacrifie le seul mode de transport écologique ? Qu’en est-il réellement du statut de cheminot ? Quels sont les enjeux qui sous-tendent l’ouverture à la concurrence ? Au terme de cette enquête, se dessine la genèse d’une crise aiguë qui souligne les ressorts cachés et les logiques invisibles qui régissent notre économie. Ce reportage dessiné complet et sans concessions concilie le sérieux de l’enquête journalistique, l’humour et la qualité du traitement graphique de l’information. édition : novembre 202019,00 € -
Martinez/Ricard : Motherfucker INTEGRALE
Vermont Washington, un noir, milite avec les Pink Panthers contre la ségrégation qui sévit aux USA à la fin des années 60. Etant donné que Vermont ne gagne quasiment aucun argent, son père est obligé de l'héberger, lui et sa petite famille. Au terme d'une vie de brimades, ce père alcoolique lui reproche constamment son activisme communiste, qu'il considère comme stérile et dangereux, pour lui et sa famille. Un jour, le paternel propose à Vermont de passer ensemble un entretien pour un nouveau job : vendeurs de hot-dogs. Quand Vermont apprend que les blancs sont payés 3$ de l'heure alors qu'à eux, on ne propose qu'1$, il refuse... édition INTEGRALE comprend les tomes 1 et 2.
21,00 € -
Marx (intro Besancenot) : Le Capital (manga)
Les 2 tomes ont été regroupés en1 seul volumes.
Robin, jeune fromager artisanal, a beaucoup de succès sur les marchés avec ses produits. Il rencontre ainsi Daniel, un entrepreneur qui lui propose de se lancer dans la production industrielle de ses fromages. Robin, dont la mère est décédée faute d'argent pour payer les soins médicaux, souhaite s'enrichir et cède aux avances du capitalisme. Découvrez en 2 volumes une adaptation de ce grand classique de Marx ! édition : OCTOBRE 201614,00 € -
Meyssan : Les damnés de la Commune T.1
Article tiré du site "Planète BD"
L'histoire : Raphael Meyssant se rend à la Bibliothèque historique de la ville de Paris, Rue Pavée, pour faire des recherches sur la Commune. Il tombe par hasard sur un document mentionnant le nom de Lavalette logeant au 6 Rue Lesage. Cet homme, Communard, habitait sa rue et son immeuble 150 ans plus tôt. Il n'en fallait pas plus pour mener l'enquête et rechercher des indices sur la vie de cet homme. Après avoir passé au crible les 44 volumes du Maitron, le dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, la trace de Lavalette est retrouvée mais son prénom, Charles, Hyppolyte ou encore Gilbert, n'est pas précisément connue. Une chose est sûre, son surnom est « Bonnet ». Les recherches sur ce voisin n'allaient pas être faciles car beaucoup d'archives ont été détruites dans les violences urbaines entre les armées de la Commune et l'armée de Versailles. Cette petite histoire effacée par le temps, qui est la Commune de Paris de 1871, est racontée par l'intermédiaire d'un homme inconnu relatant les faits d'une page de l'histoire française méconnue et mise en valeur à l'aide de plusieurs centaines de gravures d'époque. Une véritable gageure. Ce qu'on en pense sur la planète BD : 1871 résonne dans le cœur des Alsaciens et des Mosellans comme une déchirure. Cette date signifie l'abandon à l'ennemi Prussiens d'environ 14 500 km² de territoire français, résultat d'une guerre mal préparée par l'empire, d'un souhait de faire taire les révolutionnaires en les rattachant à une cause commune et à la trahison de la jeune République Française envers une partie de son territoire. Cette guerre et la haine qu'elle a attisée envers la Prusse, sera sans nulle doute un élément déclenchant des deux guerres mondiales qui suivront au XXème siècle. 1871 résonne aussi dans la ville de Paris comme un élan d'indépendantisme, avec la création de « la Commune » qui durera deux mois et sera réprimée par la poudre et les baïonnettes, lors du massacre de la semaine sanglante. Cette page de l'histoire de France souvent oubliée des livres d'Histoire est remise sous les feux des projecteurs par Raphael Meyssant. Ce n'est pas la première fois que l'histoire de la Commune est racontée en bande dessinée. L'exercice a été réalisé par le maître Tardi avec la série Le Cri du peuple publié chez Casterman ou encore la série Communardes de Wilfrid Lupano aux éditions Vent d'Ouest. L'originalité de cet album réside non pas dans l'Histoire à proprement parler, mais dans l'expression artistique. Effectivement vous ne trouverez aucun dessin ni esquisse réalisé par l'auteur, mais un assemblage de gravures d'époque. Vous allez donc surement vous demander si l'on peut encore appeler cet album une bande dessinée ? La réponse est oui, sans aucun doute. Tous les codes du 9ème art sont présents dans l'ouvrage. La mise en scène est travaillée, le découpage des gravures est bien exécuté, sans laisser de doute quant au choix de la gravure par rapport à la situation exprimée. La narration est fluide et au fil de l'album, le lecteur se rend compte du travail colossal de recherche réalisé par l'auteur. De plus, le fait que le personnage principal ait vécu dans le même immeuble que l'auteur aiguise la curiosité du lecteur. Il est évident que les plus curieux d'entre nous aimeraient connaitre la vie des précédents propriétaires de leurs appartements ou maisons, fussent-ils connus ou porteur d'un message de révolution. Cet ouvrage n'est pas comme les autres et c'est ce qui plait. Prenez le temps de l'ouvrir et de lire une ou deux planches chez votre libraire pour vous rendre compte de la qualité de présentation des gravures et de la narration. Un très bel ouvrage qui sera complété par un second centralisé sur l'insurrection de la ville de Paris : Fluctuat nec mergitur.edition : novembre 201723,95 € -
Meyssan : Les damnés de la Commune t2, ceux qui n'étaient rien
Un siècle d'histoire coloniale et d'immigration - Marseille ville du Sud et ville des Suds... Marseille, les Bouche-du-Rhône et toute la région Provence-Alpes-Côte d'Azur sont liés depuis des siècles à ces voyageurs et commerçants qui ont construit le destin de la cité phocéenne dans la Méditerranée. À partir du début du XXe siècle, cette présence est marquée par l'arrivée, sur ses quais, d'hommes et de femmes venus des quatre coins du monde : de l'Extrême-Orient, du Maghreb, du Levant, des Caraïbes et d'Afrique noire... Dans le regard des Marseillais, cette présence oscille en permanence entre désir et invasion, entre fascination et exclusion. Toutes les identités se croisent, toutes les contracditions prennent forme, tous les rêves s'annoncent dans cette « capitale de l'Empire colonial » qui va être le relais entre la métropole et les outre-mers pendant plusieurs décennies. C'est par centaines de milliers qu'ils arrivent pour travailler ou combattre, s'installer en tant que réfugiés, rapatriés ou militants, s'intégrer ou fonder un foyer, faire étape avant de partir pour les Amériques... C'est un siècle d'histoires, aux mille et une facettes, que l'on découvre et auquel invite ce livre. À travers les centaines d'images exceptionnelles rassemblées ici, on a le sentiment que Marseille a été, et reste, cette ville ouverte sur les cultures du monde : une « ville cosmopolite » sans équivalent en Europe. Cet « album de famille » est aussi un voyage dans la mémoire d'une ville où est écrite une page essentielle de l'histoire de France... Table des matières : Du port colonial au carrefour de l'Orient, 1905-1913, par Patrick Boulanger - Le port de l'Orient - Wild West Show sur la Canebière - Étrangers, étrangers ! - Visions indochinoises - Village nègre - Pittoresque Afrique du Nord - Métaphore coloniale - Folklorisation... - Denrées coloniales et exotisme publicitaire - Premiers migrants, premiers regards - Marseille, port des colonies - De la Canebière aux tranchées, 1914-1919, par Antoine Champeaux et Yu-Sion Live - Un 14 juillet « en famille » - Ils arrivent... - Troupes coloniales à la Vieille Charité - La Force noire s'installe en Provence - La Force jaune sur les quais - Les Turcos montent au front - Mise en scène tonkinoise - Travailleurs asiatiques - Les Hindous du parc Borély - De l'appel à l'Empire à l'arrivée des travailleurs chinois - De l'apothéose impériale à la porte du Sud, 1920-1938, par Martine Hovanessian et Alain Ruscio - Le port de l'Empire - De l'Arménie aux Bouches-du-Rhône - Dockers exotiques - À l'ombre d'Angkor - Danseuses indochinoises... - La rue des souks - Murailles soudanaises - Escale marseillaise - Marseille, capitale d'Empire - Rendez-vous à Marseille - Le « Petit Harlem » de Claude McKay - Le Marseille d'Albert Londres - « Un charme barbare et international » - Génération Ben M'Barek - Marseille, capitale coloniale ou ville impériale ? - De la défaite à la Libération par l'Outre-mer, 1939-1945, par Éric Deroo - L'appel à l'Empire - En formation ! - Présence coloniale... et M.O.I. - Sud-Est occupé ! - L'armée d'Afrique débarque - Libérateurs venus des Suds - L'éphémère gloire marseillaise des soldats de l'Empire - Chronique d'une fin d'Empire, 1946-1962, par Bruno Étienne - Le port de « l'Union française » - En route pour l'Indo... - La guerre d'Indochine débarque à Marseille - Le temps des camps - Via Marseille ! - Rester - Cités de transit et bidonvilles - La guerre d'Algérie en Provence - L'exode - L'accueil - Le voyage sans retour des harkis - Marseille porte de l'Orient : Algérie-France - Émigrations et crispations, 1963-1975, par Jean-Jacques Jordi - Nouvelle vague - Héberger, enfermer, expulser - Ghetto ! - Militants - Culture et présence « pieds-noires » - Présence maghrébine et rejet raciste - Entre deux mémoires post-coloniales - Du temps des diasporas à celui du métissage, 1976-1995, par Michel Peraldi - Le port de la Méditerranée - Les mutations de Belsunce... Le Panier de Jacques Windenberger - Le Marseille d'Yves Jeanmougin - Prier ! - Les crises marseillaises - Bouger ! - Marseille « l'Africaine » - Import-Export - Premiers pas en politique... - La Marche : lendemains difficiles - Le destin d'Ali - Entre bazar et cités, le temps des diasporas ? - Nouvelles générations, nouveaux regards, 1995-2005, par Ahmed Boubeker - Fiers d'être Marseillais - Culture rap... et identité sud - Mosaïque - Métissages urbains - Une icône sur la ville - Petits commerces et grands succès - Vers le port des cultures du monde - Entre ville invisible et cités maudites. Extraits de presse : « Si vous aimez Marseille, vous aimerez un ouvrage émouvant, instructif, plein d'humour et de surprises, nouveau de par sa formule, de haute qualité par son contenu. Il est intitulé Marseille porte sud. » LA PROVENCE « L'iconographie, l'illustration, affiches ou cartes postales viennent appuyer les textes très documentés. [...] La ville cosmopolite dévoile ses secrets qui étaient cachés dans sa mémoire. » MIDI LIBRE « Marseille digère aujourd'hui un siècle d'histoire tumultueuse, faite d'aventures commerciales ou guerrières, de découvertes et de métissages. L'historien Pascal Blanchard et l'anthropologue Gilles Boëtsch nous content la vie de cette porte ouverte vers les Sud, de 1905 à 2005. » TÉMOIGNAGE CHRÉTIEN « Les archives (photos et affiches) sont superbes, les textes denses et précis. » SUD OUEST DIMANCHE 240 pages Edition : 2005
23,95 € -
Meyssan : Les damnés de la Commune t3, les orphelins de l'histoire
Enquêtes, reportages et documentaires en bande dessinée.
édition Futuropolis juin 201723,95 € -
Millar : Superman Red Son
Ukraine, 1938. Une fusée s'écrase en pleine campagne : à son bord, un bébé qui va être rapidement adopté par un couple de fermiers. Des années plus tard, l'enfant a grandi au sein du régime stalinien. Il devient alors le héros des travailleurs et la fierté de l'État soviétique. Son nom ? Superman ! Mais lorsque Joseph Staline meurt, c'est à cet homme de fer qu'il incombe de diriger et de faire fructifier un empire à l'abandon...
édition : février 201418,00 € -
Montaigne+Pinçon-Charlot : Riche, pourquoi pas toi ?
N'avez-vous jamais rêvé de gagner au Loto et d'être enfin riche ?! Adieu les soucis, à vous la belle vie ! Mais justement, riche pour quelle vie ? Opterez-vous pour le style bling-bling, grande dynastie ou bourgeois ? Serez-vous plutôt Beckham ou Rothschild ? Ambiance mondaine ou tabloïd ? Pas si simple... On va vous aider à faire le tri et à savoir comment on devient, au moins en rêve, un vrai riche. Avec les sociologues Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot (auteurs du Président des riches), Marion Montaigne mène une enquête pleine d'humour sur les riches, l'argent, et le pourquoi du comment. édition : 2013
18,00 € -
Montellier : Tchernobyl mon amour
édition : avril 2006
22,40 € -
Moynot : Pierre Goldman, la vie d'un autre
Le 20 septembre 1979, en plein Paris, Pierre Goldman est assassiné. Dans la demi-heure qui suit, un commando signant « Honneur de la police » revendique l'assassinat. Dans Le Monde du lendemain, on peut lire : « Un Juif polonais est mort en France. Mort de ses trois assassins, chacun d'eux paraissant avoir eu en charge de tuer l'une des trois vies de Pierre Goldman, juif, militant de gauche, délinquant qui en avait appelé à la loi... » Le même jour, Libération écrit : « Pierre a été abattu alors que sa femme s'apprêtait à mettre au monde leur enfant... » Le 26 septembre, quelque 15 000 personnes assistent à son enterrement au Père-Lachaise et lui rendent un hommage silencieux et ému. Parmi elles, une grande partie de l'intelligentsia : Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Régis Debray, Bernard Kouchner, Serge July, Alain Krivine, Simone Signoret... Qui était Pierre Goldman ? Juif polonais né en France, comme il se disait lui-même, il fut tout à la fois fils de résistants, militant d'extrême gauche, guérillero révolutionnaire au Venezuela, gangster, écrivain. De sa vie, des deux procès qui le condamnèrent à la réclusion perpétuelle, puis l'acquittèrent des deux meurtres dont il fut accusé, de son séjour en prison où il passa deux licences, d'espagnol et de philosophie, Emmanuel Moynot tire un récit sobre et magnifique, entremêlé d'entretiens inédits avec certains de ses amis et de ses avocats, parmi lesquels Marc Kravetz et Georges Kiejman... Un livre-enquête en tout point passionnant, à la mesure même du personnage hors du commun que fut Pierre Goldman.
édition : février 2012 170 pages24,00 € -
Nakhlé Nadia : Les oiseaux ne se retournent pas
Un jour, la décision a été prise : Amel, orpheline de 12 ans, partira. Il n'est pas ici question de choix : son pays est en guerre. Malheureusement, rien ne se déroule comme prévu. A la frontière, Amel perd la famille chargée de l'accompagner et se retrouve seule. Sur sa route, elle rencontre Bacem, un déserteur et joueur de oud. Ensemble, l'enfant et le soldat apprennent à se reconstruire.
édition : mars 202025,50 € -
Orsted Sauzet : Fétiche
A la veille de la révolution haïtienne, le rythme sourd de la révolte gronde dans la nuit profonde, tandis que les vibrations des percussions emplissent les plantations de canne à sucre où la rage enchaînée se mord les lèvres... A travers le temps, l'onde insurrectionnelle résonne toujours, jaillissant puis se tordant le long de nos rues, jusque dans les manifestations pour se mêler à la contestation.
édition : janvier 201825,00 € -
Orwell : La ferme des animaux
Dans les années 1940, George Orwell écrit La Ferme des animaux, une fable dans laquelle les animaux chassent leurs maîtres humains et instaurent dans leur ferme un nouveau régime politique qui tourne vite à la dictature. Entre les lignes, on comprend qu’il s’agit d’une charge contre le stalinisme.
À l’aube de la guerre froide, cette critique de l’URSS sonne tellement juste que la CIA et les services secrets britanniques décident, en 1951, de la transposer en bande dessinée dans le cadre de leurs opérations de propagande anticommuniste. Elle sera diffusée partout sur la planète, et prioritairement dans les pays du tiers-monde, devenus l’enjeu des luttes entre grandes puissances. Et notamment en langue créole, version que nous avons traduite pour l’édition de ce document exceptionnel pour la première fois republié. Bien que cette BD démontre la puissance et l’originalité de la propagande américaine, elle reste extrêmement fidèle à l’œuvre originale, de sorte que son contenu subversif finit par annuler sa visée contre-révolutionnaire. Car la leçon à tirer de La Ferme des animaux est que, pour faire triompher une révolution, le peuple doit se débarrasser de ceux qui prétendent en prendre la direction.édition : novembre 201615,00 € -
Pecau Gonzalez : L'ombre rouge
Londres, 1982. Jorge Semprun, ancien militant communiste, romancier et scénariste à succès reçoit une énigmatique invitation à la Tate Gallery. Un musée, lieu de rendez-vous idéal pour les espions et les agents clandestins. Ici, un homme mystérieux lui remet une enveloppe contenant une douzaine de clichés. Des clichés que Jorge connait bien... Ou plutôt, leur auteur : Tina Modotti. Photographe et artiste italienne immigrée aux États-Unis dans les années 1920 puis militante révolutionnaire et agent du Komintern au Mexique, elle est probablement liée à l’assassinat de Trotsky et à la guerre civile espagnole de 1936. Le 6 janvier 1942, revenue en Amérique, elle décède d’une crise cardiaque. Mais qui était-elle vraiment et quelles sont les véritables raisons de sa mort ? C’est pour élucider ces mystères que, 40 ans plus tard, Jorge va mener l’enquête... Dans ce passionnant roman graphique au souffle historique mais surtout romanesque, Jean-Pierre Pécau nous raconte l’incroyable destin d’une artiste qui a tout sacrifié pour la Révolution et tente, derrière le fantasme de sa disparition, de livrer sa version des faits. Une histoire de femme et d’espionnage, dessinée par un jeune talent issu de l’école espagnole : Alejandro Gonzalez.
édition : mai 202022,00 € -
Pignocchi : La recomposition des mondes
édition : avril 2019
15,00 € -
Piskor : Hip Hop, family tree, coffret t. 1 et 2
Hip Hop Family Tree Tomes 1 et 2 Coffret en 2 volumes : 1970s-1981 et 1981-1983 - Avec un poster géant.
édition : novembre 201754,00 € -
Piskor : Hip Hop, family tree, vol 1
Premier volume de la saga culte d'Ed Piskor consacrée à l’histoire du hip-hop, ce comic book raconte la naissance dans le Bronx, à la fin des années 1970, d’un mouvement devenu planétaire. Irrésistiblement drôle et parfaitement documenté, il brosse les portraits de DJs, rappeurs ou graffeurs de légende comme Afrika Bambaata, DJ Kool Herc, Grandmaster Flash, Kurtis Blow, les Funky 4+1, le Sugarhill Gang, Run-DMC et Fab 5 Freddy. Avec une remarquable authenticité, il dépeint aussi les coulisses d'une industrie encore balbutiante et parvient à capturer l’atmosphère unique des nuits new-yorkaises de l’époque, convoquant d’autres figures mythiques comme les Clash, Debbie Harry, Keith Haring et Jean-Michel Basquiat.
Après avoir exploré l'univers des hackers avec Wizzywig, Ed Piskor décortique les débuts du hip-hop et signe un nouveau chef-d’œuvre déjà auréolé d'un prestigieux Eisner Award. édition septembre 201626,00 € -
Piskor : Hip Hop, family tree, vol 2
La saga Hip Hop Family Tree se poursuit dans les années 1981-1983. C'est l'époque où le hip-hop sort des playgrounds et des rez-de-chaussée des cités pour conquérir les boîtes de Manhattan et les bacs des disquaires. Les artistes adoptent un temps des styles tape-à-l'œil et flamboyants, jusqu'à ce que des gamins du Queens débarquent pour ramener le hip-hop à ses origines, dans la rue : c'est Run-DMC. Dans un style atypique mixant Marvel et Mad Magazine, Ed Piskor nous relate l'exportation de cette culture émergente vers la côte ouest des États-Unis, la genèse des tubes « Planet Rock » ou « The Message » mais aussi les coulisses du film fondateur Wild Style. On y retrouve également quelques futures grandes stars comme NWA, les Beastie Boys, Doug E. Fresh, KRS-One, Ice-T et Public Enemy.
Après avoir exploré l'univers des hackers avec Wizzywig, Ed Piskor décortique les débuts du hip-hop et signe un nouveau chef-d’œuvre déjà auréolé d'un prestigieux Eisner Award. édition : juin 201726,00 € -
Piskor : Hip Hop, family tree, vol 3
Ce troisième volet de la série culte d'Ed Piskor (Wizzywig, X-Men : Grand Design) nous plonge dans les années 1983 et 1984, période où les caméras se braquent sur le phénomène hip-hop : celles de la télévision avec l'émission fondatrice "Graffiti Rock" et celles du cinéma avec des films comme Breakin' n' Enterin' ou Style Wars, qui abordent respectivement le West Coast style et les dessous du graff new-yorkais. A cette époque, le rap se situe à une étape charnière de son histoire, avec l'arrivée d'une nouvelle génération d'artistes (Run-DMC, les Fat Boys, LL Cool J, Public Enemy, Slick Rick, Doug E. Fresh, Whodini...) résolue à supplanter les pionniers du mouvement. <:P>édition : novembre 2017
26,00 € -
Prudhomme : REBETIKO, (la mauvaise herbe)
ARTICLE TIRé DU SITE actuabd.com : Le rébétiko est une musique populaire grecque née à la fin du 19ème siècle. Il s’agit de chansons sociales, mélancoliques et bien souvent contestataires : une musique forte que l’on pourrait rapprocher du tango, du fado ou encore du blues. Le parallèle avec la musique populaire américaine est d’ailleurs tentant, si l’on pense au célèbre « This machine kills fascits » annoté en lettres rageuses par le musicien folk Woody Guthrie sur ses guitares. Car, quand débute l’histoire de Rébétiko (la mauvaise herbe), le général Ioannis Metaxas vient d’arriver au pouvoir en Grèce. Inspiré par Mussolini et Hitler, il instaure un régime autoritaire et liberticide. Dès lors, le profil des Rébètes, musiciens ivres des divers plaisirs des îles grecques, devient gênant pour le dictateur : la répression ne va pas tarder. C’est un bref moment de la vie d’un groupe de ces musiciens marginaux que nous invite à suivre David Prudhomme. Un laps de temps relativement court, durant lequel on pourra goûter au charme vénéneux des bas-fonds du port du Pirée, dans un récit passionné et hypnotique. 105 pages édition : novembre 2009
21,00 € -
Rajsfus/Demiguel : Moussa et David
Planche BD Moussa et David Chronique de l'album : Oh la belle surprise ! Déjà alerté par une amie, j'avais gardé dans un coin de ma tête les références de cette BD. Je pensais que ce serait très bien. Et bien c'est encore mieux ! Maurice Rajsfus a pris le parti de raconter le conflit israëlo-palestinien, ou plutôt l'histoire d'Israël et de la Palestine de façon pédagogique. Il n'avait jamais fait de BD. Eh bien il devrait recommencer ! Le résultat est... proche de l'exceptionnel. Avec des mots simples, mais sans faire de raccourci, il arrive à faire passer énormément de notions pas toujours évidentes pour nous, qui voyons le problème sous le prisme déformant des media. Il est grandement aidé par le dessin de Jacques Demiguel, dont c'est la première BD... Avec un style très particulier, à la fois naïf et imagé, chaque case est un modèle de symbolisme, accessible à tous, y compris aux jeunes, cependant. L'objectif est peut-être de toucher les jeunes générations avec cette histoire de deux enfants qui se croisent alors que leurs peuples sont antagonistes. Mais les plus grands ne pourront manquer d'être touchés en plein coeur par cette histoire universelle, actuelle, et si proche, finalement. Deux petits regrets cependant. La maquette de Tartamudo n'est pas des plus réussies, même s'il faut passer par-dessus ces premières impressions pour trouver des petits trésors. D'autre part, il est dommage que cet album ne bénéficie pas d'un gros tirage, qui aurait permis une plus large diffusion. L'album risque de ne pas être très visible en librairie. Si vous le trouvez, achetez-le, "Moussa et David" est un petit trésor !! de Spooky sur le site" coinbd.com " . 55 pages édition juin 2007
10,20 €
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