L'ouvrage examine enfin les principales forces sociales marginales, affectées par l'expansion européenne mais encore capables d'y résister et, dès lors, de se développer selon leur logique propre. Ce qui explique à la fois pourquoi le capitalisme n'a pas pu naître dans la Chine des Ming et des Qing, en dépit de ses atouts évidents, et pourquoi, en se fermant, le Japon féodal a au contraire préparé les conditions de son rapide rattrapage capitaliste à l'époque Meiji. Alain Bihr renouvelle et enrichit, grâce aux acquis historiographiques les plus récents, les intuitions et les analyses qui ont jalonné l'histoire du développement capitaliste. La dimension narrative et descriptive n'est pas le moindre atout de ce travail.
édition : novembre 2019"/>