Lohoff-Trenkle : La grande dévalorisation

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La crise n’est pas le résultat des spéculations ou de la dette des Etats. La cause fondamentale de la crise n’est pas à rechercher à l’extérieur de la logique même d’un système économique qui ne fonctionne que par à-coups et sans la moindre rationalité sauf celle d’une rentabilité maximale et à plus court terme possible des capitaux engagés. Ce qui a comme conséquence une incapacité à faire la différence entre la richesse réelle utile aux hommes et la richesse capitalisable, celle qui est, en particulier, visible sous la forme de l’argent.</br>

La conclusion apparemment paradoxale est que les sociétés ne vivent pas au-dessus de leurs moyens comme on l’entend souvent. Au contraire, elles sont trop riches pour un capitalisme qui ne peut prendre en considération que la richesse « abstraite », celle qui circule dans les banques et qui fait courir les spéculateurs, au mépris des besoins de populations.</br>

Le drame est que cette logique folle n’a d’autre issue que l’effondrement d’un système de toute façon incapable de satisfaire les besoins des gens. Et que cet effondrement dont les signes avant-coureurs sont visibles dans les pays les plus fragiles ne laisse aux peuples d’autre alternative que la barbarie ou la prise en main de leur destin.</br>

Gérard Briche (site : les lettres françaises.fr)</br>
voir aussi le site de Krises : http://www.krisis.org</p&gt;
edition : mai 2014