Inprecor : n°603/604, mars-avril 2014

Prix
9,00 €

CHINE

« Bourgeoisification » de la bureaucratie et mondialisation (1/2)

Pierre Rousset

De la contre-révolution bureaucratique à la contre-révolution bourgeoise. D'où surgit le nouveau capitalisme chinois, qu'est-ce qui a permis son envol et quelles sont ses particularités ? Quelles interrogations de fond cette expérience contemporaine soulève-t-elle ? Ce sont ces questions que la présente contribution veut aborder.</p>
BOSNIE-HERZÉGOVINE</br>
Le 9 avril 2014, plusieurs centaines de manifestants venant de toute la Fédération ont présenté les revendications communes des plénums

Première proclamation du Plénum des citoyens de Tuzla</br>
Cette proclamation a été élaborée par les travailleurs et les citoyens du canton de Tuzla, pour le bien de tous.</br>

Ce n'est pas seulement un printemps, Emin Eminagic*</br>
Les plénums, le pouvoir, la politique, Jan Malewski </p>

UKRAINE/RUSSIE</br>

Quatre thèses sur la situation actuelle, Otkritaïa Levaya</br>

Des sources de division de l'Ukraine entre « Occident » et « Orient »</br>

« Sans la réélection du Parlement, aucun gouvernement n'est représentatif » Zakhar Popovytch </br>

Militant de l'Union socialiste « Opposition de gauche », j'ai été sur le Maïdan, avec mon drapeau rouge, depuis le premier jour. Je n'ai pas dormi sous les tentes, mais j'y étais presque chaque jour au cours des derniers mois. Et ce drapeau rouge, que nous avions hissé le 24 novembre, je l'ai amené pour vous montrer que la gauche était présente sur la Maïdan, qu'il ne s'agissait pas d'individus isolés, mais qu'elle y était avec ses opinions et son programme de changement social.</br>

Le printemps des peuples est arrivé en Europe Zbigniew Marcin Kowalewski </br>
Après la chute de Ianoukovytch, quels Maïdan ? Catherine Samary</br>

L'élection présidentielle du 25 mai ne stabilisera pas le pays. Il faut que la population de toutes les régions soit saisie des grands enjeux et détermine ses droits sociaux et nationaux sur la base de l'indépendance du pays.</br>
Les réformes libérales, que l'Ukraine ne veut pas, ont déjà eu lieu en Russie : 10 faits, Denis Denisov et Vitaliy Doudine*</br>

Cette « guerre civile froide », qui annonce déjà ses prochaines victimes en Ukraine, provoque des doutes quant à l'engagement dans une des parties. Car il n'y a que deux parties : le « gouvernement légitime » et les « séparatistes ». Qui soutenir dans cette situation ? Qui a raison et qui a tort ? De quoi l'Ukraine a-t-elle besoin : de s'engager dans l'Union européenne ou d'une fédération au sein de l'Union douanière de la Communauté économique euroasiatique ? Pour répondre à ces questions, la gauche devrait puiser dans sa tradition et renverser l'hégémonie idéologique existante.</p>

AFRIQUE DU SUD</br>

La trajectoire déplorable du stalinisme sud-africain, Claude Gabriel</p>

ÉGYPTE</br>
« Le peuple veut », mais en a-t-il la possibilité ?

Entretien de Rana Nessim et Rosemary Bechler avec Gilbert Achcar*</p>

CENTRAFRIQUE</br>

Les non-dits de l'intervention militaire française (1/2), Jean Nanga</br>

Les non-dits de l'intervention militaire française (2/2), Jean Nanga</p>

« TROP GRANDES POUR ÊTRE CONDAMNÉES » (6 MAI 2014)</br>

L'État au service des banques dans le scandale des prêts toxiques en France, Eric Toussaint , Patrick Saurin*</br>

Les prêts toxiques des banques en France constituent un exemple supplémentaire de la doctrine « trop grandes pour être condamnées ». Pour financer leurs investissements, les communes, les départements, les régions, les hôpitaux et les organismes de logement social ont recours à l'emprunt. Or, il y a une quinzaine d'années, au lieu de les financer comme par le passé avec des emprunts sans risques (les prêts à taux fixe et à taux révisable classiques), les banques ont proposé à ces acteurs des produits plus rémunérateurs pour elles (les fameux « produits structurés »), mais beaucoup plus risqués pour leurs emprunteurs